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    La CME accom­pagne les pêcheurs face aux vents contraires

    La Coopérative maritime étaploise (CME) joue un rôle essentiel dans l’accompagnement des pêcheurs bou­lon­nais. Confrontée à de nombreux défis, elle n’en reste pas moins une ins­ti­tu­tion pour le premier port de pêche de France.

    La CME s’installe en 1958 à Etaples. Sa mission : fournir en acces­soires les bateaux et vendre du carburant. Progressivement, la coopé­ra­tive va diver­si­fier son activité. Par sa proximité avec les pêcheurs, l’organisme va devenir force de pro­po­si­tion éco­no­mique puis politique. « Aujourd’hui, un seul pêcheur sur un bateau de 18 m², ce n’est plus possible », constate Eric Gosselin, ancien directeur de la CME. La pro­fes­sion a beaucoup évolué en 30 ans, et la coopé­ra­tive fournit désormais toute l’aide néces­saire pour les matelots : du matériel à l’entretien, en passant par l’administratif.

    Un contexte qui fait chavirer

    « La prin­ci­pale dif­fi­culté, avoue Éric Gosselin, c’est qu’il est difficile de se projeter ». Au sein de la CME, il faut solu­tion­ner les problèmes des marins au cas par cas. Si Marie Rosetto, membre de l’organisme depuis 2010, se satisfait de « ces journées qui ne se res­semblent pas », la coopé­ra­tive a dû faire face à des dif­fi­cul­tés depuis 10 ans. La dernière en date : le Brexit. Étienne Dachicourt, actuel directeur de la CME, explique sur une carte les impacts de la sortie anglaise de l’Union euro­péenne : « il a fallu réor­ga­ni­ser la logis­tique. Ça nous rajoute des dif­fi­cul­tés sup­plé­men­taires ». L’Europe est loin d’avoir trouvé une solution à ce problème, entre les licences non délivrées et les zones de pêche encore discutées. « Il y a un manque de visi­bi­lité et de stratégie maritime avec l’Europe » affirme Eric Gosselin. Les cadres n’en restent pas moins opti­mistes. « Il y a une nécessité de rendre le métier attrayant » confie Étienne Dachicourt.

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