Plus

    Derniers articles

    La bande dessinée ou l’art de se réinventer

    Démocratisée en Belgique dans les années 1920, la bande...

    Transat Jacques Vabre : déjà des arrivées pour les Ultim et Ocean Fifty en Martinique 

    En mer, depuis le dimanche 29 octobre, dès 13h05,...

    Dry january : qu’en pensent les jeunes Lillois ?

    Le mois du « Dry January » se termine. Ce défi,...

    La décision du Conseil d’État ne fait pas un tabac chez les buralistes

    Six mois, c’est le délai donné par le Conseil d’État à la France pour s’aligner sur le droit européen qui fixe à 800 le nombre de ciga­rettes qu’il est possible de rapporter entre deux pays européens. Une aubaine pour les fumeurs nordistes mais pour certains bura­listes de la région, la pilule est difficile à avaler.

    Le 29 septembre 2023, le Conseil d’État a demandé au gou­ver­ne­ment français de s’aligner sur le droit européen qui fixe à 800, soit quatre car­touches, le nombre de ciga­rettes qu’il est possible de rapporter au sein de l’Union Européenne contre 200 ciga­rettes actuel­le­ment (soit une seule cartouche). Derrière cette décision se cache un étudiant de 22 ans, Sami Gam, scolarisé à Sciences-​Po, qui a proposé l’idée il y a neuf mois après avoir lu des articles de presse. Selon lui, c’est un combat contre l’illégalité : « l’État doit respecter les obli­ga­tions qui lui incombent. Pour moi, c’était normal de combattre cette illé­ga­lité, le fait est que le droit français était contraire à la régle­men­ta­tion euro­péenne sur ce point » a t’il déclaré dans les colonnes de Franceinfo.

    « On avait pas besoin de ça »

    Pour les consom­ma­teurs de tabac, l’idée est forcément accueillie à bras ouverts, mais les bura­listes locaux, eux, font grise mine : « Le tabac, c’est un peu notre ADN. Cette décision pourrait faire baisser la fré­quen­ta­tion dans nos bureaux de tabac car les gens vont se ruer vers la Belgique pour ramener plus de ciga­rettes. On n’avait fran­che­ment pas besoin de ça », déplore un buraliste du Vieux-​Lille. Car oui, pour les fumeurs, cette décision pourrait leur faire gagner du temps et de l’argent : « Au lieu de venir tous les mois, on viendra tous les trois ou quatre mois. Et vu le prix de l’essence en ce moment, c’est plutôt pas mal », se réjouit Louise, com­mer­çante, qui a l’habitude de se rendre dans le plat pays pour acheter son tabac.

    Pour les étudiants lillois, pas vraiment d’impact

    « Quadrupler les car­touches ? Mais c’est énorme ! », lance Youssef, buraliste de 25 ans à la tête d’un éta­blis­se­ment à proximité de l’université catho­lique de Lille. « Les bureaux de tabac du centre de la France n’auront pas de soucis à s’y faire, par contre pour nous qui sommes à proximité de la frontière belge, ça ne va pas être la même chose. » Néanmoins, la clientèle, prin­ci­pa­le­ment étudiante, « Je n’ai pas de voiture et me rendre en Belgique c’est trop compliqué, donc je vais continuer d’acheter mes ciga­rettes ici », explique Laurie, étudiante en troisième année de droit. Mais d’autres bura­listes de la région pensent que cette décision est aux antipodes de ce qu’il se passe actuel­le­ment : « Ça ne va rien changer car aujourd’hui j’estime qu’il y a trop peu de contrôles de douane. On peut très bien aller en Belgique et revenir avec cinq, dix ou vingt car­touches de ciga­rettes. », regrette le gérant du National, rue Gambetta, à Lille. Une rencontre entre la confé­dé­ra­tion des bura­listes et le ministère des Comptes publics sera bientôt organisée à Paris pour aborder l’ensemble des problèmes de la filière.

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver...

    Angoisse, Poil, Mouais… Ces villages aux noms qui font sourire

    La plupart des noms de villes, comme Lille, ne...

    Guerre en Ukraine : Un cessez-​le-​feu partiel accepté par Poutine et Zelensky

    Après des semaines de négociations, l’Ukraine et la Russie...

    Contrepoint n°37

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver leur place sur un marché du travail saturé. Derrière les beaux discours des écoles, la...

    2025, l’ar­chi­tec­ture bruxel­loise à l’honneur

    À Bruxelles, du Palais des Beaux-Arts à l'Hôtel Solvay, Victor Horta s'est imposé comme l'architecte phare de l'art nouveau. De l'art nouveau est né...

    Avant, après : la Bruxellisation en photos

    Livrée à des promoteurs rêvant de grandeur et de modernité, la ville de Bruxelles a, à partir de la seconde moitié du XXe siècle,...