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    Agression des ensei­gnants : une prof témoigne

    À Saint-​Jean-​de-​Luz, le 22 février, une pro­fes­seure a été poi­gnar­dée à mort par un de ses élèves en plein cours. Selon la MGEN, 30% des ensei­gnants disent avoir été victimes de violence au travail durant les douze derniers mois. Rencontre avec l’une d’entre eux. 

    « Ce jour-​là, j’ai cru que j’allais mourir dans ma salle de classe », souffle Aline., 31 ans. À ce souvenir, des larmes noient ses yeux bruns, et des trémolos s’invitent dans sa voix. Il y a quatre ans, dans un lycée pro­fes­sion­nel d’Auvergne, l’enseignante de Français se fait vio­lem­ment agresser par un de ses élèves. Il avait 16 ans et attendu qu’elle soit seule pour l’étrangler. « Je ne l’ai pas entendu arriver. Il était 18 heures, je rangeais mes affaires… Par surprise, il m’a donné un coup de poing en plein visage, puis a saisi mon cou avec ses deux mains… “Je vais te crever salope“ répétait-​il », se souvient-​elle avec émotion. Elle se débat, suffoque et les secondes lui paraissent une éternité.

    Arrêt de travail de 8 jours

    « Par chance, des collègues sont passés dans le couloir. Mon agresseur avait oublié de fermer la porte… Il m’a lâchée et a déguerpi », poursuit Aline. Nez cassé, marques de stran­gu­la­tion au cou, trau­ma­ti­sée et ITT de 8 jours… L’enseignante désire déposer plainte, mais l’administration de son éta­blis­se­ment l’en dissuade. « On me disait que cela ne mènerait à rien, que c’était parole contre parole et que cela enta­che­rait la répu­ta­tion du lycée », se rappelle-​t-​elle. L’élève est exclu une semaine et l’affaire mise sous le tapis. 

    Burn-​out, dépres­sion, syndrome anxieux… Aline est en arrêt maladie durant deux longues années. « Ma seule erreur est d’avoir demandé à cet élève d’arrêter de perturber mon cours. Il m’a étranglée pour cela… Plus jamais je n’aurais confiance en l’Éducation nationale », explique-​t-​elle. Aujourd’hui, Aline enseigne dans une école de commerce privée. Mais la route vers la guérison est encore longue : « À chaque fois que je rentre dans une salle de classe, je sens la pression de ses mains sur mon cou. »

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