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    Le lycée Averroès ne sera plus sub­ven­tionné, une « décision inac­cep­table » pour l’établissement 

    Depuis décembre 2023 quand le préfet du Nord, Georges-​François Leclerc, avait demandé la fin du contrat qui lie l’Etat français et le lycée musulman de Lille pour plusieurs raisons, le tribunal admi­nis­tra­tif a décidé ce lundi 12 février de confirmer la rési­lia­tion du contrat liant l’Etat a Averroès. Celui-​ci a annoncé sa volonté de saisir le Conseil d’Etat.

    « une décision inacceptable »

    « Il n’y a pas lieu de maintenir le contrat d’as­so­cia­tion liant le lycée Averroès à l’Etat jusqu’à ce que la décision de rési­lia­tion de ce contrat (…) soit examinée par les juges du fond », a expliqué le tribunal ce lundi dans un com­mu­ni­qué. Le lycée demandait la sus­pen­sion de la décision du préfet du Nord qui mettait fin aux sub­ven­tions publiques à compter de la rentrée scolaire 2024. Après ce rejet en référé, Averroès a annoncé via son avocat saisir le Conseil d’État. « Il s’agit d’une décision inac­cep­table qui balaie sans y répondre nos arguments pour adopter ceux de la pré­fec­ture », a rétorqué l’avocat du lycée lillois, Paul Jablonski, dans un com­mu­ni­qué. « Nous sai­sis­sons le Conseil d’État d’un recours contre cette ordon­nance et espérons obtenir une décision favorable dans les meilleurs délais. »

    Des man­que­ments à ses obligations

    Afin de justifier sa décision, le tribunal a souligné le fait que l’association Averroès (qui gère l’établissement d’en­sei­gne­ment secon­daire) « a manqué à deux titres à ses obligations ».

    Le premier man­que­ment concerne le CDI du lycée. En effet, alors que « les éta­blis­se­ments d’enseignement privé sous contrat sont tenus d’accepter les contrôles des services de l’Education nationale », Averroès s’y serait soustrait « à deux reprises, en par­ti­cu­lier en s’opposant sans motif suffisant à un contrôle inopiné du CDI » en juin 2022, relèvent les trois juges. Me Paul Jablonski répondra toutefois que « Le CDI a en outre été visité à plusieurs reprises par les ins­pec­teurs d’académie, y compris en 2023, avec des conclu­sions très positives tout comme en 2020, puisque les ins­pec­teurs avaient pu constater la richesse et le plu­ra­lisme du fonds documentaire ».

    Le deuxième man­que­ment concerne les cours d’éthique musulmane dispensés au lycée. Selon le tribunal admi­nis­tra­tif, il est « suf­fi­sam­ment établi que les cours d’éthique musulmane dispensés au lycée repo­saient essen­tiel­le­ment sur une version des com­men­taires des Quarante Hadiths de l’imam An-​Nawawi qui comporte des appré­cia­tions contraires aux valeurs de la République », en pré­co­ni­sant la peine de mort pour les apostats et « la supé­rio­rité des lois divines sur toute autre consi­dé­ra­tion ». Toujours selon l’avocat du lycée, l’établissement aurait « démontré que ce livre n’avait jamais été mis entre les mains des élèves, et que les passages en cause n’étaient bien évi­dem­ment jamais étudiés ».

    Pour le lycée Averroès, qui est classé parmi les meilleurs éta­blis­se­ments du pays, cette décision est inquié­tante car le personnel ensei­gnant mais aussi les parents devront décider de ce qu’ils feront à la rentrée prochaine.

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