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    Joyeux anni­ver­saire l’Arras Film Festival ! Du vendredi 8 au 17 novembre, la Grand’Place arra­geoise accueille son 25e festival du cinéma. Des avant-​premières, des invités, mais surtout, des rétros­pec­tives qui font carton plein… de quoi donner des airs de Croisette dans le Pas-de-Calais.

    Difficile de le rater. Au pied de la grand roue, sur la Grand’Place d’Arras, la chaleur de la tente du festival pas-​de-​calaisien gagne le coeur des pas­sion­nés de cinéma. À l’intérieur, les jour­na­listes grouillent autant que les ciné­philes. Chacun attend sa prochaine séance tout en débattant de ses derniers vision­nages, et dernières confé­rences du festival.

    Un gratin parisien dans le nord

    Cécile de France, Sandrine Kimberlain, Miki Manojlovic… Les figures du cinéma ont fait le dépla­ce­ment cette année pour conquérir le coeur des spec­ta­teurs nordistes. « J’ai déjà vu Franck Dubosc pour Un Ours dans le Jura et William Lebghil hier pour l’avant-première de Joli Joli. C’était super inté­res­sant, on a pu parler du film et du cinéma en général. C’est la première fois que je peux parler avec de vrais acteurs, c’est trop cool ! », raconte Élodie, étudiante de 22 ans. « Je ne pourrai pas être là aux pro­chaines confé­rences mais j’ai vu qu’il y en avait jusqu’à la fin de la semaine. Je suis trop contente d’avoir ça à Arras », ajoute la jeune fille, avant que son regard ne se tourne vers le stands de DVD et d’affiches.

    « Les trois à 25 euros », lance la vendeuse. L’argument fonc­tionne ! Une maman, convain­cue et déjà deux affiches en main, demande alors à son fils d’une vingtaine d’années : « tu veux laquelle pour ta chambre ? ». Sans que le jeune homme ne donne son avis, la pas­sion­née de cinéma avait fait son choix. La maison de la famille sera fina­le­ment décorée de trois affiches de Vertigo, Casablanca et Orange Mécanique. « C’est fou comme les affiches de vieux films ça fonc­tionne. Heureusement qu’elles sont là ! Sinon on ne ramè­ne­rait pas grand monde ! C’est parce qu’à Arras, on aime le bon cinéma », se confie la vendeuse à sa collègue, qui met en avant sur la devanture les blu-​ray tout neuf des nouveaux films.

    La force des vieux films

    « C’est ce que j’appelle ren­ta­bi­li­ser un jour férié », se réjouit une dame, au bras de son mari, à la sortie d’une séance d’Amadeus (1984), alors que la France se remémore, ce 11 novembre, les évè­ne­ments de 14 – 18. Cette année, le festival se concentre, en plus des avant-​premières, sur deux rétros­pec­tives : Amour, perruque et musique et Il était une fois la Yougoslavie.

    Les plus ciné­philes, comme Arthur qui a coché son 256e film en 2024 avec Amadeus, sont alors comblés. « Moi j’apprécie énor­mé­ment ce genre de rétros­pec­tive. Cette année le festival se concentre sur des vieux films, et là on a des films assez niche. Donc c’est un réel plaisir de les voir remas­te­ri­sés, dans une belle salle de cinéma », explique l’ingénieur en formation, qui en est à son deuxième festival du cinéma à Arras. « L’impact pour la ville et pour le Nord est évident. On arrive à ramener des invités souvent séden­taires à Paris, et évi­dem­ment les touristes suivent. On voit que ça fait marcher les commerces autour de la place ». Il se fait critique : « Le seul bémol que je donnerait au festival, c’est la tente centrale. Je trouve qu’elle est sous-​exploitée et qu’il y a toujours plus à faire et à organiser pour un évènement comme celui-là ! »

    Avant que le festival ne prépare sa prochaine édition, une longue semaine attend encore les orga­ni­sa­teurs. Avant que le public arrageois ne découvre Saint-​Ex (drame sur Antoine de Saint-​Exupéry avec Diane Kruger, Vincent Cassel et Louis Garrel), les films anglo­phones et inter­na­tio­naux enva­hissent les écrans des Mégaramas de la Grand’Place.

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