Plus

    Derniers articles

    Le Théâtre de Bibi : une aventure familiale et comique à Lille

    Camille Aymard et Thomas Dequé ont quitté Paris pour...

    Vœux de Martine Aubry : ses trois motifs d’inquiétude 

    À l’occasion de la présentation de ses voeux à...

    Les res­tau­ra­teurs musclent leurs effectifs avant l’évènement

    Pour cette veillée d’armes, les restaurateurs ne veulent refuser...

    Lecornu : Un Premier ministre dans une France exacerbée

    Ce vendredi 26 septembre, le Premier ministre a fermé la porte à toute sus­pen­sion de la reforme des retraites lancée en 2023. Une prise de position qui peine à rassurer les Français, déjà méfiants face au suc­ces­seur de François Bayrou. Avec une dette dépassant les 3,4 milliards d’euros, la France s’épuise tandis que le gou­ver­ne­ment lutte pour convaincre de sa légitimité.

    Un Premier ministre qui ne fait pas l’unanimité

    Le 9 septembre 2025, sur les 573 députés présents dans l’Assemblée, 364 ont remis en cause la légi­ti­mité du gou­ver­ne­ment de François Bayrou. Le Premier ministre, conscient de la dette française, a jugé bon de réduire les jours fériés pour tenter de rattraper le déficit éco­no­mique. Une action qui a provoqué l’indignation des Français. Et entrainé son rejet par l’Assemblée nationale.

    Une absence qui n’est pas restée vacante longtemps, puisque Sébastien Lecornu a pris la relève dans les plus brefs délais. Une décision qui a de quoi froisser les membres du Parti socia­liste qui se vantaient de « terminer deux gou­ver­ne­ments sans le moindre coup de fusil ». L’avenir du gou­ver­ne­ment est assuré par un membre du parti d’Emmanuel Macron, ancien ministre des Armées qui se voit nommé Premier ministre. Lecornu se voit avec la lourde res­pon­sa­bi­lité de résoudre la guerre éco­no­mique inachevée de Bayrou.

    Une légi­ti­mité rudimentaire

    « Je souhaite repartir d’une feuille blanche » c’est en ces termes que s’est exprimé le Premier ministre lors de son interview avec Le Parisien. Mais pour lui la taxe Zucman n’est pas la solution pour relever le niveau éco­no­mique de la France. En effet, la loi chère aux syndicats de taxer les ultras riches de 2 pourcents tient plus de Robin des Bois que de la réalité pour Lecornu. Toutefois il n’est pas contre « une pro­po­si­tion de budget dans laquelle certains impôts aug­men­te­ront, mais d’autres diminueront ».

    Mais une chose n’est pas ouverte à la dis­cus­sion : l’âge de la retraite. 64 ans, un âge rai­son­nable selon le Premier ministre en com­pa­rai­son avec la Grèce qui marque le début de la retraite à 67 ans. Il envisage toutefois de faire des arran­ge­ments concer­nant la péni­bi­lité des métiers ainsi que l’inégalité féminine. Une décision loin d’être suf­fi­sante pour l’intersyndicale qui a déjà confirmé une nouvelle journée de mani­fes­ta­tion le 2 octobre prochain. Le temps presse pour Lecornu qui se doit d’affirmer son projet politique la veille d’une mani­fes­ta­tion qui sera sans aucun doute mouvementée.

    À Lille, la bière coule de source

    Berceau historique du brassage, la métropole lilloise entretient une...

    Concerts : la chasse au billet est lancée

    Il fut un temps où assister à un concert...

    À Roubaix une jeune artisane sublime les fraises en chocolat

    Ancienne professionnelle de l’événementiel, Dounia s’est lancée dans la...

    Contrepoint n°39

    À Roubaix une jeune artisane sublime les fraises en chocolat

    Ancienne professionnelle de l’événementiel, Dounia s’est lancée dans la confection de fraises enrobées de chocolat. À Roubaix, elle a fondé Fraises d’Amour, une petite...

    Faim de mois : à Lille, les étudiants pris entre budget et conscience

    À Lille, difficile d’échapper à la tentation du fast-food à petit prix. Entre la malbouffe, les applis de livraison et les repas étudiants à...

    Quand passion et (sur)consommation ne font plus qu’un

    En 2024, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) annonce une hausse de 1 % des dépenses de consommation des ménages....