Les Français dépenseraient en moyenne 749€ pendant les fêtes de fin d’année. Cette somme permet aux boutiques physiques de réaliser une grande part de leur chiffre d’affaires. Ce sont plus particulièrement les magasins de jouets qui profitent du budget moyen de 323€ qu’allouent les ménages aux cadeaux.
L’approche des fêtes de fin d’année sonne l’arrivée de l’hiver, et avec lui un froid mordant englobe la ville. Il est alors facile de craquer pour l’E-commerce pour acheter ses cadeaux de Noël. La concurrence de ces plates-formes ainsi que la dématérialisation des loisirs impactent surtout les vendeurs de jouets. La période de Noël est donc cruciale et détermine plus de la moitié du chiffre d’affaires de l’année pour ces commerces parfois menacés.
Une saison prolifique.
La fin de l’année représente plus de 50% du chiffre d’affaires des magasins de jouets. C’est-à-dire qu’e pendant un mois et demi, le commerce génère autant de revenus que sur les 10 mois restants, rendant, cette saison indispensable pour permettre à la boutique de survivre le reste du temps. Que ce soient les grandes chaînes ou les indépendants, la statistique reste la même et les gens se pressent dans ces établissements en décembre. Les ventes permettent de lutter contre les parts de marché récupérées par les revendeurs en lignes. Cette phase est synonyme d’émulsion aussi car c’est en cette période que des emplois sont créés. Devant répondre à une demande croissante, les enseignes de jeux embauchent de nouveaux contrats. Ces temps de fêtes constituent son pic d’activité.
Une conclusion pas si simple.
On pourrait alors se dire que sans Noël les vendeurs physiques de jouets n’auraient pas de possibilité de se maintenir sur le marché. Ce n’est pourtant pas ce que pense le commerçant du Bonhomme de Bois, situé dans le centre commercial des Tanneurs. En effet, bien qu’il nous confirme que son magasin aussi fait une majorité de son chiffre d’affaires à Noël et que cette période est nécessaire, il avance aussi le fait que sans fêtes de fin d’année, les magasins pourraient s’adapter.
Si celle-ci catalyse les dépenses des parents, qui se retrouvent alors concentrées en décembre, c’est dû au système économique qui tourne autour. D’après lui, dans un modèle ou Noël serait absent, les achats seraient alors lissés sur l’ensemble de l’année avec par exemple de plus grosses dépenses lors des anniversaires. Le fait que le milieu subsiste grâce à Noël n’est pas tant un signe d’un secteur qui vit sur le fil, mais plutôt la représentation d’une manière de consommer.
De plus, la sphère du jouet s’adapte et reprend notamment des clients par rapport aux sites d’E-commerces. Alors Noël ou pas, on nous affirme que les vendeurs de jouets ont encore de beaux jours devant eux.
Quoiqu’il en soit si vous voulez acheter un cadeau, privilégiez les magasins locaux car c’est garantir la pérennité de vos magasins préférés et ça fait du bien à la planète.