Plus

    Derniers articles

    Autoentrepreneur en archi­tec­ture : Samuel Le Grégam nous explique les ficelles du métier

    Samuel Le Grégam, architecte de formation, nous partage son...

    Les res­tau­ra­teurs musclent leurs effectifs avant l’évènement

    Pour cette veillée d’armes, les restaurateurs ne veulent refuser...

    Après la période COVID, le véritable visage éco­no­mique de la France refait surface

    65700 : c'est le nombre de défaillances d'entreprises au...

    Les manchots du Cap, chou­chou­tés mais en danger

    Nausicaá n’abrite pas que des grands animaux marins, il héberge aussi des oiseaux qui ne volent pas. Du haut de leurs 70 cm, les manchots du Cap se pré­sentent fièrement face au public. Ce dernier est tota­le­ment absorbé par la beauté blanche et noire de ces créatures, qui poussent des petits cris perçants. Nous avons suivi Constance David, soigneuse depuis six ans dans l’espace manchot pour en apprendre davantage sur les petits volatiles.

    14H45, c’est l’heure de manger ! Tout le monde sur le pont. Après avoir saisi son seau de harengs, Constance nous emmène dans l’espace des manchots. Les petites bêtes sentent qu’un nouvel acteur a osé pénétrer dans leur monde. Au départ méfiante, Amanzi, la petite nouvelle de la bande, vient se blottir contre notre pied. Nous nous sentons déjà adopter.

    « De vraies petites princesses »

    Pendant qu’elle commence à nourrir les gourmands, Constance nous explique le dérou­le­ment de leurs journées.

    « Les manchots sont des lève-​tôt. Ils se lèvent aux alentours de 8 heures. » Après avoir nettoyé leur habitat, une soigneuse vient les saluer et leur donner à manger. Pendant que les manchots s’attroupent autour d’elle pour avoir leur part, elle continue : « Pendant la journée, ils vont discuter entre eux, faire les beaux devant les visiteurs avant de recevoir leur deuxième ration de poissons. »

    « Les manchots sont atten­dris­sants, mais il faut parfois être patient » nous explique Constance. © Romain Lesourd

    Constance veille à ce que plusieurs types de poissons soient proposés à ses pen­sion­naires, comme le hareng ou le capelan. Mais parfois, ces derniers jouent les fines bouches : « Ils ont leurs petites habitudes, soit ils mangent, soit ils laissent de côté. Ce sont de vraies petites prin­cesses ». La preuve par l’exemple, puisqu’ Amanzi a refusé de manger son poisson, étant trop occupée à nous observer.

    De nombreux soutiens pour aider les manchots du Cap

    A cause de la surpêche, des pré­da­teurs et des chasses illégales, la popu­la­tion des manchots n’a cessé de chuter depuis ces dernières décennies. Même protégée par la conven­tion de Washington de 1975 qui en interdit le commerce, l’espèce des manchots du Cap (Spheniscus demersus) demeure toujours en danger : « En 2020, on comptait 17 000 couples repro­duc­teurs. Aujourd’hui, malgré nos efforts, je ne pense pas que la situation se soit améliorée » déplore Constance tout en caressant un de ses petits amis.

    Mais elle ne perd pas espoir. L’association SANCCOB (Southern African Foundation for the Conservation of Coastal Birds) se démène pour venir en aide à ces petites créatures. A Nausicaá une bonne nouvelle nous donne d’ex­cel­lentes raisons d’espérer : un œuf a été pondu dans la nuit de mercredi à jeudi précédent notre venue !

    Au fait, que deviennent vos coquilles de moules de la Braderie ? 

    Qui dit braderie de Lille, dit moules-frites. À la...

    À Lille, des « safe places » contre le har­cè­le­ment pendant la Braderie

    Pour la première fois, Ilévia et la Ville de...

    Braderie de Lille : quand la fête bascule à l’excès

    Chaque année, la Braderie de Lille attire des centaines...

    Contrepoint n°37

    Au fait, que deviennent vos coquilles de moules de la Braderie ? 

    Qui dit braderie de Lille, dit moules-frites. À la crème, à l’ail ou marinière ce sont plus de 500 tonnes de moules qui sont...

    À Lille, des « safe places » contre le har­cè­le­ment pendant la Braderie

    Pour la première fois, Ilévia et la Ville de Lille ont installé des espaces sécurisés dans le métro et en centre-ville, permettant aux victimes...

    Moules, frites et tra­di­tions : les chiffres qui ont fait vibrer la Braderie de Lille 2025

    500 tonnes de moules, 30 tonnes de frites et des visiteurs venus par millions : la Braderie de Lille 2025 a célébré comme jamais...