Plus

    Derniers articles

    Entre Art nouveau et Art déco : l’architecture Bruxelloiseau service du social

    Dans les rues de Bruxelles se mélangent des bâtisses...

    L’Orchestre National de Lille offre des places gratuites pour les étudiants le 12 février

    Les 11 et 12 février, les virtuoses de l'Orchestre...

    Surconsommation : le cadeau de trop sous le sapin

    Plus de cadeaux, plus de festins, plus de déchets...

    Les voitures sans permis : une alter­na­tive en plein essor ou un danger sur la route ?

    De plus en plus visibles sur nos routes, les voitures sans permis séduisent un public varié. Mais ces véhicules sont-​ils réel­le­ment sûrs ? Présentent-​ils un danger pour les autres usagers de la route ? Leur faible vitesse, leur légèreté et leur acces­si­bi­lité sans permis soulèvent des questions de sécurité importantes.

    Une concep­tion qui interroge sur la sécurité

    Les voitures sans permis sont conçues pour être légères et compactes, ce qui les rend pratiques pour les trajets courts. Cependant, leur faible poids et l’absence de nombreux équi­pe­ments de sécurité obli­ga­toires sur les voitures clas­siques, comme les airbags ou l’ABS, les rendent par­ti­cu­liè­re­ment vul­né­rables en cas d’accident. Les crash-​tests réalisés sur ces véhicules montrent que leur capacité à absorber un choc est limitée, aug­men­tant ainsi le risque de blessures graves pour leurs occupants.

    Autre point inquié­tant : leur vitesse maximale est de 50 km/​h. Si cela peut sembler rai­son­nable en ville, cette limi­ta­tion devient pro­blé­ma­tique sur des routes où la cir­cu­la­tion est plus rapide. Ces véhicules ralen­tissent ainsi le trafic et créent des situa­tions dan­ge­reuses lorsque des dépas­se­ments sont mal effectués.

    Un accès facilité, mais un appren­tis­sage limité

    Contrairement aux voitures clas­siques, les voitures sans permis ne néces­sitent qu’un Brevet de Sécurité Routière (BSR), une formation bien plus légère que le permis de conduire. Cette acces­si­bi­lité pose la question du niveau de pré­pa­ra­tion des conduc­teurs à affronter les dangers de la route. Sans véritable appren­tis­sage des règles de cir­cu­la­tion et des réflexes de conduite, certains usagers adoptent des com­por­te­ments risqués, comme une mauvaise gestion des priorités ou une insertion hasar­deuse dans le trafic.

    Les sta­tis­tiques montrent que les conduc­teurs de voitures sans permis sont impliqués dans un nombre non négli­geable d’accidents, notamment en raison d’erreurs de conduite. Leur faible vitesse ne les protège pas néces­sai­re­ment des dangers, car ils restent exposés aux col­li­sions, notamment avec des véhicules plus lourds et plus rapides.

    Le 8 janvier dernier, un ado­les­cent de 14 ans a été mis en examen après avoir percuté un bébé de 8 mois avec une voiture sans permis. Un événement qui a relancé le débat sur le danger de ces véhicules.

    Un marché en expansion malgré les controverses

    Malgré ces pré­oc­cu­pa­tions, les voitures sans permis conti­nuent de gagner du terrain. Autrefois perçues comme une solution pour les personnes âgées ou les conduc­teurs ayant perdu leur permis, elles attirent aujourd’hui un public plus large, y compris des jeunes qui ne sou­haitent pas passer le permis tra­di­tion­nel ou qui cherchent une alter­na­tive rapide et pratique.

    Les construc­teurs comme Ligier et Aixam inves­tissent dans de nouvelles tech­no­lo­gies pour moder­ni­ser leurs véhicules. Certains modèles récents intègrent des équi­pe­ments de confort et de sécurité améliorés, comme des caméras de recul ou des systèmes d’alerte. Toutefois, ces amé­lio­ra­tions ont un coût, rendant ces véhicules souvent aussi chers qu’une petite voiture d’occasion classique.

    Faut-​il mieux encadrer leur uti­li­sa­tion ? Imposer une formation plus rigou­reuse ? Équiper ces véhicules de dis­po­si­tifs de sécurité plus avancés ? Ces questions restent ouvertes, mais une chose est sûre : les voitures sans permis sont là pour durer, et leur enca­dre­ment devra évoluer pour garantir une meilleure coha­bi­ta­tion avec les autres usagers de la route.

    En attendant des évo­lu­tions régle­men­taires, la prudence et la vigilance restent les meilleures garanties pour une cir­cu­la­tion plus sûre pour tous.

    Au fait, que deviennent vos coquilles de moules de la Braderie ? 

    Qui dit braderie de Lille, dit moules-frites. À la...

    À Lille, des « safe places » contre le har­cè­le­ment pendant la Braderie

    Pour la première fois, Ilévia et la Ville de...

    Braderie de Lille : quand la fête bascule à l’excès

    Chaque année, la Braderie de Lille attire des centaines...

    Contrepoint n°37

    À Lille, des « safe places » contre le har­cè­le­ment pendant la Braderie

    Pour la première fois, Ilévia et la Ville de Lille ont installé des espaces sécurisés dans le métro et en centre-ville, permettant aux victimes...

    Moules, frites et tra­di­tions : les chiffres qui ont fait vibrer la Braderie de Lille 2025

    500 tonnes de moules, 30 tonnes de frites et des visiteurs venus par millions : la Braderie de Lille 2025 a célébré comme jamais...

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver leur place sur un marché du travail saturé. Derrière les beaux discours des écoles, la...