Les voilà enfin de retour ! Les deux astronautes américains, Barry Wilmore et Sunita Williams, sont de retour sur cette bonne vieille planète bleue. Neuf mois, c’est le temps qu’a duré ce très long séjour à dériver dans l’infinité de l’espace qui ne devait être qu’une simple mission de routine.
Houston, on a un problème
Débuté en juin 2024, cela ne devait être qu’une simple mission de routine pour l’équipage du vaisseau Staline. En effet, à son bord, deux grands noms du monde de l’aérospatial : Barry Wilmore et Sunita Williams. Ces deux astronautes sont des vétérans du milieu, chacun ayant déjà séjourné au sein de la station spatiale internationale.
Toutefois, la mission qui ne devait durer qu’une semaine s’est transformée en séjour de 9 mois en raison des défaillances présentes dans le vaisseau. Au moment de l’amarrage avec l’ISS (station spatiale internationale) déjà retardé d’une heure, une fuite d’hélium a été repérée au sein de l’habitacle. Déjà suspectée par la Nasa au moment du décollage, jugée alors comme sans danger. Cette simple fuite va les empêcher de retourner sur Terre comme prévu.
La fin d’un long séjour
« Nous prenons notre temps et suivons le processus standard », tels furent les mots de Steve Stich, un haut responsable de la Nasa. Effectivement, l’équipage se voit contraint de rester plus longtemps que prévu, une situation digne de 2001 l’Odyssée de l’espace. Toutefois, les astronautes ne sont pas inquiets, car ce genre de situations fait partie du métier, comme l’exprime Barry Wilmore : « Tous les vaisseaux spatiaux ont connu de multiples problèmes. C’est la nature même de notre travail. »
Ainsi, pas question de se reposer pour ces vétérans. Effectivement, nettoyer les combinaisons, vérifier les instruments de mesure ou encore effectuer des travaux de plomberie, tel est le quotidien de la station spatiale internationale. Néanmoins, le 18 mars 2025, après un voyage de 17 heures dans un appareil de l’entreprise SpaceX, les deux Américains sont de retour au large de la Floride. Si l’expérience a de quoi faire peur au plus claustrophobique d’entre nous. Le président du CNES (centre international d’études spatiales), Lionel Suchet, a confirmé que « personne n’avait abandonné » les deux astronautes. La fin d’une longue aventure, alors que les vétérans sont désormais en chemin pour retrouver leurs familles après tout ce temps.