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    Marchés aux puces et vide-​greniers : le petit plaisir des Lillois

    Certains lillois adorent cela : fouiller, chiner et faire des bonnes affaires. Si la braderie de Lille est donc l’événement à ne pas manquer pour eux, ils ne s’arrêtent pas là et conti­nuent les vide-​greniers toute l’année

    La braderie est passée, l’été aussi, mais pas l’envie de dénicher des objets ou des vêtements pour une partie de la popu­la­tion lilloise. Qu’importe la saison et la météo, les amoureux des marchés aux puces n’hésitent pas à se réveiller aux aurores pour ne rien manquer. Georgia, Lilloise depuis main­te­nant cinq ans, guette chaque oppor­tu­nité pour pouvoir se promener « Avec mon compagnon, on adore se lever très tôt régu­liè­re­ment les dimanches pour être à 7 h 30 dans les rues de Lille ou la métropole et chercher la bonne affaire. » La jeune lilloise le reconnaît, la saison estivale est la meilleure pour ce genre d’événements « Généralement la saison des marchés aux puces va de la moitié du printemps à la moitié de l’automne. L’hiver il n’y a souvent pas grand chose. » 

    Des objets diverses et variés

    Si Georgia préfère dénicher des livres et des DVD, ce n’est pas le cas de tout le monde. D’autres aiment aller dans les vide-​greniers spé­cia­li­sés dans les vide-​dressings, une pratique qui résiste même à l’hiver. Pour Eloïse, cette jeune étudiante en BTS cuisine, c’est la saison parfaite pour renou­ve­ler sa garde-​robe « Ce que j’aime sur Lille, c’est qu’il y a régu­liè­re­ment des vide-​greniers même pendant les saisons froides. Cela permet d’occuper mes dimanches tout en me faisant plaisir pour pas grand chose. Alors j’en profite pour me chercher des grosses vestes ou encore des chaus­sures ! » La jeune fille aux yeux blonds aime même en faire chez elle « De temps en temps j’en organise un direc­te­ment chez moi. On a le droit d’en faire deux par an alors j’en profite pour vider ma penderie ! »

    Si la saison automnale vient juste de commencer, il y en a pour qui attendre un beau dimanche de printemps pour chiner va s’avérer compliqué ! 

    Tout Sauf Banal, Enki Bilal

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