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    Mel : 45 millions d’euros pour terminer la moder­ni­sa­tion du tri dans la métropole

    Il y a moins d’une semaine, la mel a annoncé que près de 45 millions d’euros d’investissement allaient être déboursés pour mettre à jour le centre de tri d’Halluin. Cette démarche s’inscrit dans la tran­si­tion éco­lo­gique de la mel et va permettre l’amélioration du tri sélectif.

    Dans un com­mu­ni­qué, la métropole explique que « la moder­ni­sa­tion du centre de tri d’Halluin vise à améliorer les per­for­mances du tri, à faciliter le geste quotidien des usagers et à renforcer les capacités de trai­te­ment des déchets d’emballages ménagers recy­clables ». Cette mesure est accom­pa­gnée de nouvelles consignes de tri qui se sont vues étendues ainsi que d’autres ini­tia­tives qui visent à réduire les déchets. Les travaux vont débuter début 2026 et devraient se terminer en décembre 2027.

    L’expansion des consignes de tri

    La moder­ni­sa­tion d’Halluin est liée à l’expansion des consignes de tri. En effet, depuis le début de l’année, la totalité des embal­lages plas­tiques peuvent être mis dans la poubelle jaune dans la métropole. D’un autre côté, les pic­to­grammes des embal­lages plas­tiques indiquent depuis 2022 qu’ils doivent être mis dans le bac de tri. Dany Dunat, direc­trice générale de l’entreprise Triselec qui exploite des centres de tri pour la mel, nous explique que tous les plas­tiques ne pouvaient pas encore être cor­rec­te­ment triés : « on n’avait pas forcément les équi­pe­ments pour pouvoir tout bien trier […]. » « On a déjà effectué des travaux pro­vi­soires, mais avec les travaux prévus l’année prochaine, on pourra trier plus de fractions de plastique et tous les types d’emballages. » Le centre de tri de Loos avait déjà été modernisé, il ne restait plus que Halluin.

    Un objectif écologique

    L’objectif est clai­re­ment éco­lo­gique. Il y a de plus en plus de plas­tiques sur le marché et la France est en retard par rapport aux objectifs fixés par l’Europe. Elle paye des pénalités et la moder­ni­sa­tion du centre de tri est en partie aussi « pour atteindre ces objectifs européens », d’après la direc­trice. L’extension de la collecte liée aux travaux « permet de gagner 4 kilos de plas­tiques par habitant ». La collecte n’est plus sélective, c’est une collecte d’emballages, ce qui limite les erreurs et permet de traiter un plus gros volume de plastique. C’est pour cela que le centre va se doter de trieurs optiques qui sont parmi « ce qui se fait de mieux pour trier les résidus plas­tiques », mais ce n’est pas tout. Pour atteindre l’objectif éco­lo­gique, les travaux d’Halluin vont voir « toute une partie de décons­truc­tion du site avec le génie civil », ce qui rendra la tâche plus longue que pour le site de Loos.

    La pré­ven­tion des incendies

    Dany Dunat nous précise que « dans les travaux, une grosse partie du budget est dédiée à la détection et à l’extinction des incendies ». Souvent confron­tés à la présence de batteries au lithium, les centres de tri sont souvent victimes d’incendies. « Malheureusement, il y a beaucoup de centres de tri qui brûlent en France », et les chiffres sont parlants : en 2024, on estime qu’il se déclen­chait un incendie toutes les deux semaines dans les centres de collecte, de tri et de recyclage. Le but est donc d’augmenter la sécurité des employés, mais aussi la « pré­ser­va­tion d’un bien public, car quand un centre de tri brûle, c’est aussi une inca­pa­cité de tri pendant plusieurs mois, alors que les déchets conti­nuent d’arriver ».

    Comment trier correctement ?

    Pour l’écologie et la sécurité des centres, il faut faire attention. Éviter d’imbriquer les matériaux ensemble, séparer vos embal­lages et surtout rester sur de l’emballage. Ne mettez pas de déchets d’équipements élec­triques ou élec­tro­niques ni de protoxyde d’azote ni de bouteille de gaz sous pression.

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