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    Moins de bébés, moins de jouets ? 

    En 2023, la baisse des nais­sances en France s’est de nouveau accélérée en attei­gnant les – 6,6%, soit moins de 700 000 bébés nés cette année. Dans le même temps, les Français ont réduit de 5% leurs achats de jouets en 2023. Mais est-​ce uni­que­ment par manque de bébé ? Nous avons demandé aux magasins lillois. 

    Bien que le Nord fasse partie des régions où les nais­sances sont les plus impor­tantes, avec un peu plus de 30 000 nais­sances en 2022, selon l’INSEE, il n’empêche que les magasins de jouets voient de moins en moins d’enfants franchir le pas de leurs portes. Le 16 janvier dernier, lors de sa confé­rence de presse, le président de la République, Emmanuel Macron avait d’ailleurs annoncé un plan de réar­me­ment démo­gra­phique qui aura pour but de relancer la natalité en France. Une inter­ven­tion qui en a fait sour­ciller plus d’un. Néanmoins, pour nos marchands de jouets, est-​ce réel­le­ment la première raison de leur baisse de fré­quen­ta­tion ? 

    L’inflation au cœur du problème 

    Du côté du magasin Bonhomme de Bois, situé dans la galerie des Tanneurs à Lille, Amélia, la patronne expose une autre raison : « On a remarqué qu’il y avait une baisse de fré­quen­ta­tion et ce Noël, on a eu une baisse consi­dé­rable des ventes. Mais le problème, c’est l’inflation, je pense que les gens prio­risent plus l’alimentaire et préfèrent acheter de la seconde main. D’autant plus que les jouets pour le premier âge ont une durée de vie très courte. Mais les gens préfèrent aussi depuis le covid commander sur internet, et ça, ça n’aide pas les com­mer­çants comme moi. », affirme-​t-​elle. Mais pour ce qu’il s’agit des nouveau-​nés, Amélia y voit un certain paradoxe : « Je trouve au contraire qu’il y a toujours autant de monde qui viennent pour des nais­sances. Cette année au mois de décembre, on a d’ailleurs eu beaucoup de nouveaux parents. » 

    Un peu plus loin, dans la rue Esquermoise chez Le Petit Autre Chose, Hubert ne croit pas que ça soit la baisse de natalité qui freine son commerce. « C’est une baisse générale et elle ne nous réjouit pas. Mais pour ce qui est de la natalité, ce sont les chiffres qui nous disent ça, mais moi je pense que ça reste difficile à dire », explique-​t-​il. 

    Des jouets pour les grands 

    Mais à la place, les marchands de jouets peuvent se réjouir d’une aug­men­ta­tion de 5% des achats de jouets pour les ado­les­cents et les adultes. Dans le centre com­mer­cial Euralille, la boutique Lego peut se réjouir d’une fré­quen­ta­tion toujours plus nombreuse. Ces petites briques colorées font rêver les grands, les moyens et les petits, notamment grâce à des émissions tels que Lego Master diffusé sur M6 pendant les vacances de Noël, qui était une com­pé­ti­tion de construc­tion de Lego. Ou encore grâce à des you­tu­beurs comme Amixem, ou encore Squeezie, qui publient des vidéos durant les­quelles ils construisent des Lego pendant des heures. 

    Mais ce n’est pas tout, puisque le marché du jeu de société est en pleine expansion. Déjà pendant le confi­ne­ment, beaucoup avaient ressorti leurs vieilles planches de jeux de dada, ou le classique Uno pour occuper leur temps libre. Cette année, au niveau mondial, le marché du jeu de société a connu une aug­men­ta­tion de 3,63 milliards de dollars de revenus. Qui plus est, avec les nombreux bar à jeux de société, comme la Luck à Lille, situé rue Princesse, qui ne cesse de ravir tous les âges. Alors le marché du jeu a bien connu une baisse de 5%, mais il faut croire que les plus grands veulent retomber en enfance et cela reste une bonne nouvelle pour les marchands de jouets. 

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