Plus

    Derniers articles

    Quatre idées de sortie à Lille

    Un restaurant : le menu à l’aveugle de chez Brigitte...

    Un Lillois a un incroyable talent 

    Repéré sur les réseaux sociaux, le danseur Moustapha Bellal,...

    Le point sur la situation des Roms sur la métropole lilloise

    Dans la métropole lilloise, il y aurait 650 personnes...

    Netflix et sa profusion de serial killers dérange

    Les meurtres en série ont toujours fasciné les télé­spec­ta­teurs. Le désir de connaître les limites de la conscience humaine se comprend, mais cela peut être pro­blé­ma­tique. En regardant ce type de contenu, il peut être difficile pour les jeunes personnes de prendre suf­fi­sam­ment de recul face au film ou à la série. Ce manque de recul s’est vu récemment, avec la nouvelle série Netflix Dahmer. 

    Depuis Agatha Christie et Sir Arthur Conan Doyle, les affaires poli­cières et leur scénario à rebon­dis­se­ments pas­sionnent toutes les géné­ra­tions. Est-​ce l’action des péri­pé­ties ou bien les per­son­na­li­tés machia­vé­liques qui inté­ressent le lectorat ? Avec les per­son­nages d’Hercule Poirot, Miss Marple et Sherlock Holmes, c’est aussi l’ambiance des cottages anglais ou du Londres victorien qui font vivre l’histoire. L’esthétique galvanise, d’autant plus main­te­nant, sur écran.

    Des policiers aux criminels

    De plus en plus de séries poli­cières habillent nos écrans matin, midi et soir. Mais depuis quelques années, le point de vue opposé nous est présenté, et il fait ravage. Après de nombreux épisodes de « Faites entrer l’accusé », la fiction prend le dessus avec la série Dexter, sortie en 2006, qui met en scène un policier également tueur en série. Ici, le tueur ne tue que des criminels, un air de justice rôde encore. Nous sommes encore loin des crimes sans expli­ca­tions ration­nelles, les crimes psy­cho­pathes. La série Dexter reste pour autant souvent consi­dé­rée comme l’origine de cette mode du serial killer.

    Les per­son­na­li­tés psy­cho­pathes intriguent et attirent, la pla­te­forme Netflix l’a bien compris. Ce sont autant de docu­men­taires que de séries per­tur­bantes qui habillent la pla­te­forme. Le film « Extremely Wicked, Shocking Evil and Vile », relatant l’histoire de Ted Bundy connaît un franc succès. Zac Efron est choisi pour inter­pré­ter Ted Bundy, le tueur en série américain des années 70. Cet acteur a été choisi pour montrer le bel homme, séducteur qu’était Ted Bundy. Le film met en scène un acteur populaire, apprécié des jeunes géné­ra­tions, qui peuvent avoir du mal à dissocier la star de la série du tueur en série qu’il interprète.

    Le nouveau bijou de Netflix

    Ce mal­en­tendu continue d’avoir lieu, nous avons pu l’observer ce 31 octobre, lors de la soirée d’Halloween. La série Dahmer, arrivée sur la pla­te­forme en septembre 2022, est un triomphe pour Netflix. Inspirée de faits réels, la série raconte l’histoire de Jeffrey Dahmer, un tueur en série cannibale américain des années 80. L’acteur Evan Peters apprécié des télé­spec­ta­teurs, n’est pas nouveau sur la pla­te­forme Netflix. C’est dans cette ambiance « vintage » et avec le choix d’un acteur populaire, que des ado­les­cents ont mal inter­prété la série. Pour cause, certains se sont déguisés en Jeffrey Dahmer pour Halloween. Les familles des victimes ont été révoltées. Nombreuses d’entre elles sont en désaccord avec la sortie de la série, d’autant plus quand le res­pon­sable de leurs douleurs inspire les plus jeunes à se déguiser, semblant ne pas saisir l’ampleur de leur geste.

    Les bars à jeux : consommer dif­fé­rem­ment tout en s’amusant 

    Si Lille est connue pour ses bars et sa...

    États-​Unis : Quand un spot publi­ci­taire renforce la politique douanière américaine

    10 % supplémentaire, c’est ce que devra payer le...

    Santé mentale : à Lille, le lien social comme remède

    Depuis lundi et jusqu’au 19 octobre, plus de 70...

    Contrepoint n°39

    Plantu, un trait d’humour pour dessiner le monde

    Le dessinateur de presse Plantu était de passage à l’Université Catholique de Lille pour la deuxième édition du festival Ecoposs. Entre deux masterclass, il...

    Lille : face aux géants, les derniers cinémas indé­pen­dants de la métropole tiennent bon

    Au moment où Canal+ vient d'annoncer son intention de racheter UGC, acteur majeur du cinéma français, les salles indépendantes se font de plus en...

    Ecoposs : une manière de réima­gi­ner notre futur

    La seconde édition du festival Ecoposs arrive en ce mois d’octobre.  Du 9 au 12, l’Université catholique de Lille propose aux Lillois de découvrir...