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    Noël sous la mer : une immersion hors du commun

    Les fêtes de fin d’année sont souvent synonymes de retrou­vailles fami­liales et de moments de partage. Mais pour certains, Noël se vit dans des condi­tions bien par­ti­cu­lières comme à 300 m sous la surface de la mer à bord d’un sous-marin.

    Si pour certains, Noël se passe entourés de leurs familles, pour d’autre ils se passent loin de ceux-​ci, retenus par le travail. Et parfois ces travaux nous retiennent dans des endroits un peu atypiques, comme sous l’eau. Éric, un ancien chef de quart radio, a vécu un tel Noël. En 1991, il est à bord du sous-​marin nucléaire lanceur d’engin « Le Terrible » et est chargé des liaisons radio du sous-​marin avec l’Etat Major. Pendant cette immersion de 75 jours, alors âgé de 28 ans, il passe son premier Noël dans les pro­fon­deurs. Aujourd’hui il nous raconte cette expé­rience hors du commun.

    Un Noël loin de chez soi… mais pas le premier

    Pour beaucoup, un Noël loin de la famille est une épreuve, mais pour Éric, ce n’était pas une première. « Ce n’était pas mon premier Noël loin de chez moi, » explique-​t-​il. En effet en 1986, lors des évé­ne­ments en Nouvelle-​Calédonie, il avait déjà passé Noël loin de sa famille. Puis, quelques années plus tard, il s’était retrouvé à Tahiti, où il avait à nouveau passé les fêtes loin des siens. Mais ces premières expé­riences avaient eu lieu à quai, où il était possible d’organiser ses propres célé­bra­tions, de com­mu­ni­quer avec l’ex­té­rieur et d’avoir de vraies nouvelles du monde et de ses proches. Car à bord du Terrible, la situation était bien dif­fé­rente : « Sur un sous-​marin, on ne donne pas de nouvelles et on n’en a pas, c’est aussi pour ça que c’est plus dur. »

    Des moments de soli­da­rité et de festivités

    Malgré la coupure avec l’ex­té­rieur, Éric évoque une bonne ambiance à bord pendant les fêtes. « Notre travail ne change pas, mais on a des fes­ti­vi­tés par­ti­cu­lières. » Les repas de Noël étaient par­ti­cu­liè­re­ment soignés, avec des mets excep­tion­nels, tels que de la dinde et du foie gras, qui avaient été soi­gneu­se­ment congelés avant l’embarquement pour l’occasion. Un véritable point culminant « On mangeait déjà très bien à bord, mais pour Noël, c’était excep­tion­nel. Tout était prévu pour qu’à moment extra­or­di­naire, il y ait un repas extraordinaire. »

    Des moments qui étaient accom­pa­gnés de musique, de films et d’a­ni­ma­tions pour renforcer l’esprit de fête dans les dif­fé­rents carrés, tant chez les officiers que chez les matelots.

    Une surprise de papa et maman même si loin ?

    Ce Noël sur Le Terrible se distingue aussi par la dis­tri­bu­tion de cadeaux, organisée à l’avance par le repré­sen­tant des officiers mariniers. « Les familles avaient été sol­li­ci­tées avant qu’on parte pour envoyer de petits présents avec un gentil mot. » Une attention qui avait surpris l’équipage, dont un tiers était constitué de jeunes recrues qui vivaient pour la première fois un Noël aussi peu ordinaire.

    Tristesse ou esprit de camaraderie ?

    Noël sous l’eau, loin des proches, peut sembler difficile, mais pour Éric, ce n’était pas le cas. « On n’est pas par­ti­cu­liè­re­ment tristes plus que d’habitude, du moins on n’en parle pas. » Bien que l’éloignement des familles soit une réalité difficile, les marins étaient dans un autre rythme, celui de la mission, et cela per­met­tait de rendre la situation plus sup­por­table. L’accent était mis sur l’esprit de cama­ra­de­rie et de travail collectif. « Ça fait partie des incon­vé­nients du boulot d’être militaire dans un sous-​marin. On accepte et on fait en sorte que ça se passe le mieux possible. »

    Il n’était pas question de se laisser abattre par la situation. Pour lui et son adjoint, l’essentiel était de vivre le moment présent et de profiter de cette expé­rience unique pour pouvoir s’en souvenir et se la remémorer plus de trois décennies plus tard.

    Tout Sauf Banal, Enki Bilal

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