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    Partir, s’engager et apprendre :le pari du service civique

    Comme 72 000 jeunes cette année, Marianne met en pause ses études pour effectuer un service civique. Ce dis­po­si­tif, créé en 2010, permet aux 16 – 25 ans de s’engager pour une mission d’intérêt général, en France ou à l’étranger.

    Les domaines du service civique sont très variés : que ce soit dans l’action sociale, l’éducation, la culture ou encore l’environnement, tout le monde peut y trouver son bonheur. Et ce, en touchant une indemnité d’environ 620€ par mois. Pour Marianne, étudiante en master de socio­lo­gie à l’université de Bordeaux, l’attrait du service civique est évident : « Je trouve que nos études sont très centrées sur l’Occident. Mais pour moi il est super important de s’ouvrir à d’autres cultures, et c’est par­ti­cu­liè­re­ment facile de le faire avec ce dis­po­si­tif. » Sa mission, qu’elle effec­tuera en Arménie, n’est pas encore définie. Mais la jeune femme a ses domaines de pré­di­lec­tion : l’artisanat et l’aide huma­ni­taire. L’association locale qui va la prendre en charge préfère d’abord faire découvrir dif­fé­rents secteurs aux volon­taires avant de les orienter. « J’aime bien ce système, il nous met en confiance », confie l’étudiante.

    Préparation au départ

    Côté démarches, la première étape passe par le site officiel, qui recense les offres : « C’était très simple, le site est clair*. » Puis il faut régler la question de la césure avec l’université, qui la soutient dans ce projet, lancer la procédure auprès de l’organisme français et, dans son cas, auprès de l’association armé­nienne. Vaccins, assurance et parfois visa viennent compléter la liste. Comme tous les jeunes du service civique, Marianne bénéficie de l’assurance du dis­po­si­tif. Et pour le logement, elle logera chez une famille choisie par l’association. « Le plus difficile a fina­le­ment été de trouver des vols pour m’y rendre ! » La pré­pa­ra­tion inclut aussi un aspect culturel et lin­guis­tique. Marianne a commencé à apprendre l’arménien et s’appuie sur ses recherches de mémoire, dont le sujet porte sur l’Arménie, pour en apprendre plus sur le pays. 

    Un tremplin vers l’avenir

    Pour la jeune femme, le service civique repré­sente une pause for­ma­trice dans son parcours scolaire. « Je fais une paren­thèse dans mes études, avec la promesse de les pour­suivre une fois revenue d’Arménie. » Elle espère, grâce à cette expé­rience unique, acquérir des com­pé­tences concrètes, s’immerger dans une culture dif­fé­rente et enrichir son parcours aca­dé­mique. « Elle sera un point non négli­geable sur mon CV pour ce que je veux faire par la suite, c’est-à-dire tra­vailler auprès d’ONG. » Le service civique repré­sente pour beaucoup de jeunes l’occasion d’acquérir une expé­rience pro­fes­sion­nelle qui les propulse vers leur avenir. 

    * service​-civique​.gouv​.fr

    L’Arménie est un pays du Caucase à la limite de l’Europe et de l’Asie © Ani Adigyozalyan

    Arménie, qui es-tu ?

    L’Arménie est un pays du Caucase dont la capitale, Erevan, est plus ancienne que Rome. Le pays entre­tient un lien étroit avec la France, qui fut le premier pays européen à recon­naitre le génocide arménien en 2001. Depuis 1988, l’Arménie connaît, face à l’Azerbaïdjan, des conflits réguliers dans le Haut-​Karabakh. Ces affron­te­ments ont provoqué dépla­ce­ments massifs de popu­la­tion et tensions régio­nales per­sis­tantes. 

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