Plus

    Derniers articles

    « Le cinéma ne se passe qu’au cinéma » : Le succès des grands clas­siques dans les salles lilloises

    Après un début d’année réussi et les restes d’un...

    USA : Trump décroche haut la main une seconde présidence

    C’est la fin d’une course effrénée qui a été...

    Noël solidaire : s’engager auprès de Solid’Act pour les fêtes de fin d’année

    Tout au long de l’année, Solid’Act, organise des actions...

    Pourquoi nous n’ar­ri­vons pas à arrêter de polluer ? (2­/​­3)

    On le sait : la pollution que l’Humanité a engendrée est en train de nous conduire vers des catas­trophes cli­ma­tiques que l’on ne sou­hai­te­rait pas à son pire ennemi. Alors, pourquoi sommes- nous inca­pables de baisser notre empreinte carbone ? Nous l’avons vu lors du premier article consacré à la confé­rence donnée par Jean-​Marc Jancovici à l’Université Catholique de Lille, tout autour de nous est fabriqué grâce à des énergies, et donc produit du CO2. On pourrait alors se dire que c’est pas bien grave d’avoir deux pantalons au lieu de dix et de baisser un peu de chauffage. Mais réduire son empreinte éco­lo­gique, c’est plus compliqué que ça. Une baisse de 5% par an< Moins polluer c’est faire des choix. Pour atteindre les objectifs, déjà perdus, des accords de Paris d’un réchauf­fe­ment global de 2°C, il faudrait que notre empreinte carbone baisse de 5% par an tous les ans jusqu’en 2050, année où nous devrions attendre la neu­tra­lité carbone. Une baisse de 5% du PIB “ça c’est déjà produit deux fois dans notre histoire récente. Une fois en 1945 et une fois en 2020”. Or, il nous faudrait une telle baisse tous les ans. C’est là qu’on mesure le chemin à accomplir.

    Pourquoi nous polluons ? @N.fewings/Unsplash

    Les énergies fossiles ont permis à notre société moderne de voir le jour. Celle où les 35h existent avec cinq semaines de congés payés, une société où les plus âgés ont une retraite et les plus jeunes peuvent faire des études plus ou moins longues. Une société où l’on ne meurt plus d’une appen­di­cite car on a des hôpitaux et des personnes qui ont fait 10 ans d’étude pour nous opérer. Une société où la majeure partie des habitants “n’est pas en train de ramasser des patates pour sa consom­ma­tion per­son­nelle » comme l’a indiqué Jean-​Marc Jancovici. Le problème est plus profond que notre simple consom­ma­tion de viande et de fast fashion. >Tout notre confort de vie se base sur les énergies fossiles, et donc sur de la pollution ? Pas si facile de réduire son empreinte éco­lo­gique sans réduire son train de vie, y compris sur les choses les plus basiques dans le monde de 2022 comme se soigner ou se nourrir à sa faim.

    Que pouvons-​nous faire ?

    Comment pourrait- on foncer un peu moins vite dans le mur ? Ce sera l’objet du dernier article de la série consacrée à la confé­rence de Jean-​Marc Jancovici à La Catho de Lille. Que pouvons-​nous faire ?

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver...

    Angoisse, Poil, Mouais… Ces villages aux noms qui font sourire

    La plupart des noms de villes, comme Lille, ne...

    Guerre en Ukraine : Un cessez-​le-​feu partiel accepté par Poutine et Zelensky

    Après des semaines de négociations, l’Ukraine et la Russie...

    Contrepoint n°37

    Mode d’emploi des ins­ti­tu­tions euro­péennes : qui fait quoi ?

    Dans le quartier européen de Bruxelles, trois institutions majeures sont au cœur de l'union européenne. Quelle est leur influence sur notre quotidien ? Voici trois...

    « Être diplomate, c’est prévenir les tensions » : entretien avec l’ambassadeur du Gabon

    Ambassadeur du Gabon auprès du Benelux et de l’Union européenne, Serge Thierry Mickoto Chavagne nous a accordé un entretien pour évoquer son parcours, sa...

    Marché européen du carbone : déve­lop­pe­ment durable ou« green washing » ?

    Héritage de la COP29, l’idée de récompenser les acteurs économiques qui favorisent la transition écologique semblait partir d’une bonne intention. Elle fait aujourd’hui l’objet...