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    Procès des assis­tants par­le­men­taires : les deux têtes du RN ont du souci à se faire

    Du lundi 14 au mercredi 16 octobre, Marine Le Pen témoigne au tribunal cor­rec­tion­nel dans le cadre du procès des assis­tants par­le­men­taires. Elle fait face à des accu­sa­tions de détour­ne­ment de fonds publics, pouvant entraîner une peine de 10 ans de prison.

    Le 20 janvier 2014, un signa­le­ment anonyme a été envoyé à l’Office européen de lutte anti­fraude (OLAF) au sujet de possibles emplois fictifs au sein du Front national (FN), que Marine Le Pen dirigeait alors au Parlement européen de 2004 à 2017. Ce signa­le­ment alerte sur l’utilisation abusive des fonds destinés à rémunérer des assis­tants par­le­men­taires qui, en réalité, auraient travaillé pour le parti plutôt que pour leurs fonctions au Parlement.

    Les assis­tants par­le­men­taires doivent nor­ma­le­ment tra­vailler direc­te­ment pour un député. Cependant, Le Pen est accusée d’avoir fait tra­vailler ses assis­tants prin­ci­pa­le­ment pour le FN. Elle a justifié cette situation en déclarant : « Le Parlement européen engloutit les députés, on peut y dormir, manger, aller chez le coiffeur. Tout est fait pour que les élus vivent en vase clos. Notre boulot, c’est de les extraire de ce cadre de vie. »

    Le Pen entendue concer­nant l’emploi de Catherine Griset

    Lors de son audition lundi 14 octobre, Marine Le Pen a été inter­ro­gée sur l’emploi de Catherine Griset, son ancienne assis­tante par­le­men­taire, qui a été embauchée entre 2008 et 2010. De 2008 à 2014, elle était « accré­di­tée », ce qui signifie qu’elle devait résider à Strasbourg, Bruxelles ou Luxembourg, et non en France.

    La situation devient complexe : les contrôles des badges montrent que Catherine Griset n’a passé que 740 minutes au Parlement entre octobre 2014 et août 2015, alors qu’elle tra­vaillait en moyenne 15 à 22 jours par mois au siège du FN à Saint-​Cloud. Bien qu’elle ait parfois accom­pa­gné Le Pen à Bruxelles, les preuves indiquent qu’elle tra­vaillait essen­tiel­le­ment pour le FN, remettant en question la légi­ti­mité de son emploi d’as­sis­tante parlementaire.

    En réponse à ces accu­sa­tions, Le Pen a déclaré : « Dans mon esprit, il fallait avoir une résidence à Bruxelles, ça ne veut pas dire résider toute la semaine à Bruxelles… »

    Jordan Bardella, aussi accusé ?

    Dans l’enquête La Machine à gagner (éditions du Seuil, 240 pages), publiée le 13 septembre, le jour­na­liste Tristan Berteloot révèle que Jordan Bardella aurait contribué à la création de faux documents pour justifier son activité d’as­sis­tant de Jean-​François Jalkh entre février et juin 2015. Le RN, en col­la­bo­ra­tion avec Bardella, aurait falsifié des documents pour prouver son travail au Parlement.

    Bien que M. Bardella ait eu un contrat d’as­sis­tant pendant cette période, il n’a jamais été entendu dans le cadre de l’enquête. Selon Libération, les enquê­teurs se sont concen­trés sur des détour­ne­ments de fonds plus impor­tants, bien que Bardella ait été rémunéré « seulement » 10 444 euros en quatre mois.

    Le RN conteste fermement les accu­sa­tions de Libération et affirme que Jordan Bardella a travaillé sans aucune infrac­tion. M. Bardella a également exprimé son intention de déposer plainte.

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