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    Quand la seconde main s’invite sous le sapin …

    A l’heure de commencer les achats de Noël, intéressons-​nous à ceux qui optent pour la seconde main. Un moyen de consommer en res­pec­tant la planète qui séduit chaque année de plus en plus de Français. Que ce soit sur les pla­te­formes en ligne comme Vinted ou Leboncoin ou dans les magasins physiques tels que les friperies ou Emmaüs, elle se démo­cra­tise et s’invite à nos fêtes de fin d’années. Un coup de pouce pour les petits budgets…

    Méthode très efficace pour réduire son budget shopping de Noël, la seconde main s’impose comme une évidence : « J’ai acheté un super pull pour ma sœur, je lui offrirai à Noël » s’exclame Capucine, étudiante en école de commerce à Lille. « Je l’ai trouvé sur Vinted et j’ai vraiment été étonnée de constater que les prix étaient si bas comparés à ceux en boutique ».

    D’autres sont un peu réticents à l’idée d’offrir un objet qui a déjà été utilisé : « Je n’aimerais pas recevoir un cadeau qui a déjà appartenu à quelqu’un, je trouve ça indélicat. Je ne m’imagine pas recevoir un livre en seconde main par exemple, surtout s’il est corné et jauni… » s’amuse Léonie, étudiante en droit.

    Elle séduit toutes les générations

    Pourtant, Charlotte Ponce, vendeuse dans une friperie à Lille l’assure, la seconde main se démo­cra­tise : « Il y a une effer­ves­cence de la seconde main, de plus en plus de clients achètent leurs cadeaux de Noël en friperie. Ils optent souvent pour des acces­soires : bijoux, bonnets et écharpes sont très prisés durant cette période. C’est une manière de ne pas se tromper et d’être sûr de faire plaisir !»

    Pas uni­que­ment adoptée par les jeunes, la seconde main séduit toutes les géné­ra­tions, comme le déclare la vendeuse qui travaille dans la boutique depuis 5 ans : « On accueille tous types de clients, beaucoup d’étudiants mais aussi des retraités, des mères de famille. On reçoit des personnes de tous âges et de tous statuts ».

    Une bonne action pour la planète

    Plus qu’un simple acte éco­no­mique, l’impact de la seconde main est surtout éco­lo­gique. « On sent que nos clients sont de plus en plus poin­tilleux sur la pro­ve­nance des produits, l’aspect éco­lo­gique pèse sur la balance » déclare Charlotte Ponce.

    Noël est une fête très polluante, mêlant sur­con­som­ma­tion et forte empreinte carbone. Rien que sur les 3 – 4 jours autour de Noël, on estime l’empreinte carbone par personne à 650 kg d’émissions de dioxyde de carbone. C’est presque la moitié de ce qu’on devrait émettre en 1 an pour respecter l’ob­jec­tif de 2 tonnes de CO2 par an et par personne fixé pour 2050.
    Les longues distances par­cou­rues pour rendre visite à la famille, la pollution lumineuse des déco­ra­tions, l’augmentation des déchets… Autant de facteurs qui font de Noël la fête la plus polluante de l’année. Passer à la seconde main, c’est un petit pas pour réduire son impact sur la planète.

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