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    Restauration : Euralille se vide

    Avec la fermeture de la bou­lan­ge­rie Poulaillon, c’est tout un secteur de la galerie marchande qui devient désert et qui ne risque pas de se remplir de sitôt.

    Un départ de plus

    La fermeture défi­ni­tive de la bou­lan­ge­rie Alsacienne Poulaillon d’Euralille s’est faite sans un bruit, le 10 février dernier. Pas de surprise de ce côté, l’enseigne affichait un bilan négatif depuis plusieurs tri­mestres, et ses habitués étaient prévenus de son départ depuis quelques semaines. « Avec les Lillois, les produits alsaciens ne fonc­tionnent pas », nous confie Maeva Charlou, employée de l’enseigne. Des produits qui ne fonc­tionnent pas, et une concur­rence rude dans le centre com­mer­cial, qui contient deux points de vente Paul, et un Brioche dorée, qui se concentrent eux aussi sur la vente de sandwich et la viennoiserie. 

    Les tables d’Euralille une zone abandonnée

    Le cas de Poulaillon ne dénote pas dans le paysage d’Euralille, car il s’inscrit dans la suite de plusieurs fer­me­tures d’enseignes de res­tau­ra­tion qui occu­paient le centre com­mer­cial. Un point commun ? Tous étaient situés dans « Les tables d’Euralille », étage situé au niveau zéro et qui se vide de plus en plus chaque mois. On note par exemple le départ de la chaîne de fast-​food mexicaine Fresh Burritos en juin dernier, suivi du res­tau­rant concept américain HD Diner en décembre puis de Poulaillon en Février. Un réel vide s’est ainsi créé dans cet étage, qui est pourtant censé être une zone de passage, puisqu’il faut la traverser pour rejoindre la gare Lille Flandre depuis la gare Lille Europe. Néanmoins, cela ne concerne que des gens de voyage qui ne font que passer dans la ville pour rejoindre le reste de la France et qui ne revien­dront ainsi pas par la suite. Il n’y a pas de fidé­li­sa­tion de la clientèle, et en période où les gens voyagent moins, il n’y a presque pas de passants. Les Lillois entrent ainsi dans Euralille par la porte de la gare Lille Flandre, et restent dans la zone prin­ci­pale. Ne survivent dans cette zone, que les grandes enseignes, comme Mama Kitchen, Burger King ou Starbucks

    Une situation qui risque de stagner

    Le kiosque de Poulaillon rapi­de­ment démonté, on peut se demander ce qui sera installé à la place, néanmoins, il semble que rien ne soit encore prévu. « Ils ne comptent rien mettre, ils veulent dégager la zone », nous confie-​t-​on. Les quelques locaux vides des res­tau­rants qui se situent en face abordent une pancarte indiquant « découvrez pro­chai­ne­ment votre nouveau res­tau­rant », mais il semble que le même sort leur soit attribué. Le gérant d’Euralille souhaite dégager la zone afin de laisser plus de place à Quick, le géant du fast-​food qui fait son retour dans le centre com­mer­cial, en face de Burger King. Les deux enseignes appar­tiennent au même groupe, le groupe Bertrand, qui peut ainsi se vanter d’un quasi-​monopole de la res­tau­ra­tion sur Euralille. Les offres ne sont plus variées et Westfield ne semble pas vouloir redy­na­mi­ser cette partie de la galerie marchande. La situation semble symp­to­ma­tique dans la métropole puisque récemment le vieux Lille a vu lui aussi plusieurs petits res­tau­rants fermés là ou au contraire les grandes chaînes survivent.

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