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    Taylor Swift, plus qu’une artiste pour ses « Swifties »

    Ceux qui écoutent assi­dû­ment les musiques de Taylor Swift ne sont pas des fans, se sont des Swifties. Eva, 24 ans, en fait partie. Pour elle, sa chanteuse préférée n’est pas juste une artiste, mais un univers à part entière et une figure inspirante.

    Comment as-​tu découvert Taylor Swift ?

    Mon frère a acheté son album Reputation dès sa sortie en novembre 2017. J’ai tout de suite accroché : les paroles, les mélodies, tout était incroya­ble­ment bien écrit. J’ai par­ti­cu­liè­re­ment adoré This Is Why We Can’t Have Nice Things. Mais à ce moment-​là, je n’étais pas encore une fan comme aujourd’­hui. C’est en m’in­té­res­sant à elle en tant que personne que tout à changé. J’ai regardé ses inter­views et j’ai découvert une artiste intel­li­gente, drôle et généreuse. Je me suis sentie proche d’elle. Dans la com­mu­nauté des Swifties, on l’appelle « Mother » parce qu’elle est un véritable modèle pour nous.

    Quel impact Taylor Swift a‑t-​elle dans ta vie ?

    J’écoute ses chansons au quotidien : en me préparant, en allant à la fac, en condui­sant… Quand je suis triste, j’écoute sa musique ou je regarde des inter­views d’elle. Ca me fait du bien. J’ai aussi eu la chance d’as­sis­ter à quatre de ses concerts, à Paris, à Londres et à Gelsenkirchen en Allemagne.

    Pourquoi d’après toi, Taylor Swift a‑t-​elle une com­mu­nauté aussi fidèle ?

    Parce qu’elle écrit ses propres chansons et qu’elle rencontre toujours un immense succès. Mais surtout, elle est proche de son public. Elle a déjà rendu visite à des enfants hos­pi­ta­li­sés, fait des dons pour les victimes d’in­cen­dies à Los Angeles et donne toujours de gros pour­boires aux gens qui tra­vaillent pour elle. Elle est très généreuse et se préoccupe de ses fans. Son docu­men­taire Miss Americana m’a aussi beaucoup marqué. On y découvre les coulisses de son travail, son processus d’é­cri­ture mais aussi les dif­fi­cul­tés qu’elle a traversée, comme les troubles ali­men­taires liés à la pression média­tique. Elle se montre vul­né­rable et c’est ce qui donne cet effet de proximité avec ses fans.

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