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Testé pour vous : Le meeting de Fabien Roussel

À un mois de l’é­lec­tion pré­si­den­tielle, contre­point innove. aussi souvent que possible, un jour­na­liste de la rédaction assistera au meeting d’un candidat. le 24 février, Fabien Roussel (PCF) a tenu un meeting à Avion.

Ambiance

« Allez, viens boire un coup camarade », s’exclame un militant, accoudé au comptoir. Pour la venue de Fabien Roussel, une buvette est installée dans le hall d’entrée de la salle mul­ti­sports d’Avion. À 2,50 euros la bière pression ou le verre de vin rouge, les tarifs défient toute concur­rence. S’ils ont un petit creux, les 1 600 spec­ta­teurs peuvent aller se restaurer Chez Tonio, la baraque à frites venue spé­cia­le­ment pour l’occasion. Pas de doute, ici, c’est la France populaire. La vraie. Celle
reven­di­quée et défendue par le candidat com­mu­niste. Les militants sont contents d’être là. La plupart rient aux éclats. Pendant plus d’une heure trente, Fabien Roussel décline ses prin­ci­pales pro­po­si­tions : hausse du SMIC à 1 900 euros brut par mois et retraite à 60 ans. Le public est conquis. À la fin du meeting, l’éclairage se baisse. Les drapeaux rouges se lèvent. Les premières notes de l’Internationale reten­tissent. Pas de doute pour Fabien Roussel et ses soutiens, l’heure de la lutte finale arrive.

« Vladimir Poutine est un natio­na­liste auto­ri­taire, compagnon de route de l’extrême droite française. »

Fabien Roussel

Fabien Roussel, tout sourire, se prête au jeu des selfies. © C. Pierre

Les militants

José Menu, 72 ans, est aux anges. Ce fils de mineur a toujours voté à gauche. Soixante-​huitard de la première heure, il avoue, presque hon­teu­se­ment, avoir fait quelques infi­dé­li­tés au PCF. Une période désormais révolue. « Je vais voter pour Fabien Roussel car c’est un candidat qui à la stature et la carrure d’un chef d’état », confie José. Quelques mètres plus loin, Alain exulte. Sourire aux lèvres, il agite fièrement son drapeau rouge sur lequel est inscrit, en lettre majus­cules : Parti Communiste Français. Pour ce com­mu­niste depuis 1970, un bon score de Fabien Roussel à l’élection pré­si­den­tielle per­met­trait de « remettre le parti sur de bons rails ». Un constat partagé par Frédéric. Ce quin­qua­gé­naire, syndiqué à la CGT, en est persuadé : son candidat va gagner. Quand on lui demande pourquoi il aime Fabien Roussel, la réponse fuse : « C’est un rouge, un vrai, comme tous les ouvriers ».

La per­son­na­lité

« Le score de Fabien Roussel progresse. Il a commencé la campagne à 1 %, on est main­te­nant annoncé autour des 5 % d’intentions de vote. Cela montre que son discours intéresse, rencontre de l’écho dans la popu­la­tion. Fabien Roussel incarne une gauche populaire, une gauche prag­ma­tique, une gauche qui propose des solutions plutôt que de faire la morale. Il parle du quotidien, de l’alimentation, de la voiture… De tous ces sujets qui pré­oc­cupent les Français » , nous déclare Ian Brossat, conseiller de Paris depuis 2014 et directeur de campagne de Fabien Roussel.

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