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    Trois mois à la dérive : l’incroyable survie d’un pêcheur péruvien 

    Parti pour quelques jours de pêche, Máximo Napa Castro s’est retrouvé pris au piège d’une tempête qui aura causé son naufrage. Pendant 95 jours, dérivant sur l’océan Pacifique, luttant contre la faim et la solitude, son instinct de survie et un sauvetage inespéré, lui auront permis de retrouver sa famille. Miraculeusement secouru. Un récit digne d’un film. 

    Le 7 décembre dernier, Máximo Napa Castro, un pêcheur aguerri, quitte Marcona, au sud de Lima, à bord de son bateau El Gatón 2. Ce qui devait être une simple sortie en mer s’est trans­for­mée en une épreuve de survie. Pris dans une tempête, son moteur tombe en panne, et sans balise radio pour alerter les secours, il se retrouve seul face à l’immensité de l’océan. 

    À la merci des courants marins 

    À mesure que les jours passent, l’espoir s’amenuise. Poussé par la force des courants marins, Máximo dérive sur des centaines de kilo­mètres vers le nord, incapable de contrôler son bateau. Fort de son expé­rience, il parvient à rationner ses maigres vivres : du riz, des biscuits… jusqu’à ce qu’il n’ait plus rien.  

    Durant les quinze derniers jours, il cesse de s’alimenter. « La chance que j’ai eue, c’est qu’il a plu plusieurs jours, ce qui m’a permis de recueillir de l’eau », raconte-​t-​il à son retour. Pour survivre, il se nourrit de ce qu’il trouve : des cafards, des oiseaux et même une tortue. Chaque jour, il pense à sa mère et à sa petite-​fille de deux mois, qu’il n’a pas eu l’occasion de voir naître. C’est cette pensée qui lui donne la force de tenir. 

    Un sauvetage inespéré et un destin hors du commun  

    Le 11 mars, après trois mois de dérive, un thonier équa­to­rien repère son embar­ca­tion à plus de 1 000 km du port de Chimbote, au nord de Lima. Un héli­co­ptère en mission d’observation aperçoit des oiseaux survolant le bateau, signe d’une présence inha­bi­tuelle. C’est ainsi que Máximo est découvert, affaibli mais vivant. « Lorsque l’hélicoptère est arrivé, j’ai vu Dieu à côté du capitaine », confie-​t-​il, encore bou­le­versé par son sauvetage. 

    Pris en charge par la marine péru­vienne, il est hos­pi­ta­lisé à Paita, où une partie de sa famille l’attend avec émotion. Les retrou­vailles, diffusées sur les chaînes de télé­vi­sion et les réseaux sociaux, émeuvent tout un pays. Transféré par avion à Lima, il espère désormais retrouver sa mère et enfin ren­con­trer sa petite-​fille. « Dieu m’a donné une seconde chance. Je suis heureux d’être en vie », conclut-​il, recon­nais­sant. Un destin hors du commun qui rappelle combien la nature peut être impla­cable, mais aussi combien la volonté humaine peut être puissante face à l’adversité. 

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