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    Corinne Diacre, une dame de fer déchue

    Mise à pied jeudi dernier par le Comex de la Fédération Française de Football, Corinne Diacre n’est plus la sélec­tion­neuse de l’équipe de France féminine. L’aventure s’arrête net pour la nordiste d’origine, après plus de cinq ans de col­la­bo­ra­tion. Ancienne cadre des Bleues et première entraî­neuse d’une équipe masculine avec Clermont Ferrand de 2014 à 2017, Corinne Diacre est un per­son­nage emblé­ma­tique du football français. Retour sur une femme de caractère qui est toujours allée au bout de ses convictions. 

    Ce jeudi, le comex de la Fédération Française de Football a décidé d’écarter la sélec­tion­neuse des Bleues. Déjà remise en question par ses propres joueuses, Corinne Diacre paye ses mauvais résultats mais surtout un système mis en place au sein de l’équipe de France jugé bien trop rude, voire militaire. Un choix fort à cinq mois de la coupe du monde féminine en Australie et en Nouvelle-Zélande. 

    Une sélec­tion­neuse contestée 

    C’est Wendy Renard qui a précipité sa chute le 24 février dernier en annonçant à travers un com­mu­ni­qué posté sur son compte instagram sa décision de ne plus jouer pour sa sélection nationale tant que Corinne Diacre serait encore en poste : « Je ne peux plus cau­tion­ner le système actuel bien loin des exigences requises par le plus haut niveau. C’est un jour triste mais néces­saire pour préserver ma santé mentale ». Cette annonce a amené d’autres joueuses fran­çaises à prendre la même décision. C’est le cas notamment de Marie-​Antoinette Katoto, Kadidiatou Diani ou encore Perle Morroni. 

    Une per­son­na­lité à jamais dans l’histoire du football français 

    Ancienne défen­seure emblé­ma­tique de l’ASJ Soyaux et de l’équipe de France féminine, la Nordiste d’origine a ensuite fait le pari de devenir la première entraî­neuse d’un club masculin. En 2014, elle prend les commandes du Clermont Foot, qui évoluait alors en Ligue 2, et réussit à maintenir le club dans l’an­ti­chambre du football français durant trois saisons, et flirte même avec la montée en Ligue 1 durant sa deuxième année de poste en 2016. Des bons résultats sur le papier, mais, en coulisse, la vie avec Corinne Diacre est loin d’être rose. Là, déjà, ses méthodes de mana­ge­ment étaient pointées du doigt par bon nombre de ses joueurs. Une rigueur sur et en dehors du terrain qui en lassera plus d’un. Hugo Videmont, ancien joueur du club auvergnat, en témoi­gnait déjà au micro de Canal+ en Mai 2015 : “Corinne Diacre ? Elle était froide et elle ne laissait rien paraître. C’est quelqu’un de déterminé, assidu, mais com­pé­tente ? Je ne sais pas”. Après ce passage qui restera dans l’histoire du football français, Corinne Diacre prend le rôle de sélec­tion­neuse de l’équipe de France féminine. Les premières années se passent plutôt bien et elle par­vien­dra à emmener l’équipe de France en quart de finale du mondial 2019 disputé dans l’hexagone (défaite 2 – 0 face aux Etats-​Unis). Mais les problèmes vont arriver par la suite avec des joueuses qui n’hésiteront pas à avouer les problèmes entre elles et leur sélec­tion­neuse devant les médias, à l’image d’Amandine Henry, ancienne milieu de terrain et capitaine de l’équipe de France. Des décla­ra­tions qu’aura du mal à digérer Corinne Diacre. “Elle ne voulait pas qu’il y ait une oreille qui dépasse. A chaque fois qu’un joueur osait parler un petit peu, il était immé­dia­te­ment sanc­tionné”, déclarait Didier Cros, jour­na­liste pour La Montagne. Un caractère bien affirmé et un coaching strict qui auront souvent été pointés du doigt, Corinne Diacre n’aura pas toujours fait l’unanimité. 

    Quelle suite main­te­nant pour les Bleues ? 

    Qui pour prendre la suc­ces­sion de Corinne Diacre en équipe de France désormais ? A cinq mois de la Coupe du Monde, il ne faudra pas se tromper. Trois noms sont déjà évoqués. Gérard Prêcheur, actuel entraî­neur de l’équipe féminine du Paris-​Saint-​Germain, se place comme le favori pour prendre en charge la sélection tricolore. De 2014 à 2017, Gérard Prêcheur a également entraîné l’Olympique Lyonnais. Club avec lequel il a remporté deux Ligue des Champions, trois cham­pion­nats et trois Coupe de France. Hervé Renard est lui aussi annoncé pour reprendre le flambeau. L’actuel entraî­neur de l’Arabie Saoudite possède la capacité de fédérer ses équipes, une piste inté­res­sante compte tenu de la situation actuelle de l’équipe de France. Enfin, le nom de Sonia Bompastor est dans les petits papiers de la FFF. L’entraîneuse de l’Olympique Lyonnais féminin, ancienne tricolore avec 156 sélec­tions, possède la carte de l’expérience avec deux ligues des champions rem­por­tées en tant que joueuse et une en tant qu’entraîneuse la saison passée. Les prochains jours devraient être décisifs. 



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