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    Un lycéen de 19 ans décède pendant une épreuve du bac à Lille

    Mardi 21 mars, Nadir, un ado­les­cent de 19 ans, est mort à Lille pendant une épreuve du bac­ca­lau­réat. Le drame a provoqué un gros choc pour le lycée Gaston Berger. L’élève était en train de passer l’épreuve d’économie pour le bac STMG. Vers 14h15, il a perdu connais­sance et s’est effondré au sol. Après avoir été pris en charge par le Samu, il est décédé vers 19h des suites d’un malaise cardiaque.

    Le jeune homme souffrait d’une patho­lo­gie du cœur et était équipé d’un pacemaker. Il avait été touché très jeune par une car­dio­pa­thie sévère. Les médecins de son pays d’origine ne lui donnaient pas plus de 5 ans à vivre. Une fois arrivé en France à l’âge de trois ans, il avait fina­le­ment pu être guéri. Il était soutenu dans sa maladie par une asso­cia­tion appelée « les potes de Nadir ».

    Un manque de réac­ti­vité de la part des professeurs ?

    Les élèves présents avec lui dans la salle ont dénoncé un manque de réac­ti­vité de la part du corps ensei­gnant. Selon eux, huit pro­fes­seurs étaient présents dans la salle, mais aucun ne s’est levé pour lui porter secours. L’un des élèves a témoigné : « Nous, on disait qu’il fallait appeler les secours. Ils nous ont laissé 20 minutes avec lui, sans le toucher, sans pouvoir l’aider ». Un autre ajoute : « Si on ne l’avait pas laissé si longtemps seul, il serait peut-​être encore là aujourd’hui ». Quelques élèves se sont alors mobilisés, dont un en par­ti­cu­lier qui a mis l’adolescent en position latérale de sécurité. Mais alors que les élèves se levaient, les pro­fes­seurs leur auraient dit de se rasseoir pour continuer l’examen. Finalement, la CPE de l’établissement est arrivée et a appelé les secours.

    Selon le Dr François Ducrocq du Samu du Nord, la per­cep­tion du temps des élèves aurait été altérée. « En situation de stress aigu, la per­cep­tion du temps et de l’espace sont déformés. Les secondes peuvent paraître des minutes ou même des heures » a‑t-​il expliqué. Après l’incident, l’épreuve a été suspendue avant de reprendre dans une autre salle. Malgré les demandes de report de l’épreuve par les élèves, le proviseur aurait affirmé : « Quitter la salle, c’est aban­don­ner le bac ».

    Une cellule d’écoute et de soutien psy­cho­lo­gique a été mise en place pour les élèves et les pro­fes­seurs. Quant à l’épreuve, elle a fina­le­ment été reportée à la semaine suivante. Le jours suivant, la rectrice a publié un com­mu­ni­qué pour présenter ses sincères condo­léances à la famille et aux proches de la victime. Les obsèques ont eu lieu à la mosquée Al-​Imane, à Lille-​Sud le 23 mars.

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