Plus

    Derniers articles

    Mondial 2022 : qu’en pensent les jeunes de Wattrelos ?

    Au lendemain de l’annonce de la liste de Didier...

    Gringo78 et les rodéos urbains : « Ils ont mis tout le monde dans le même sac »

    En août dernier, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,...

    Les « bureaux du cœur » : quand les entre­prises aident les personnes en détresse

    Accueillir les personnes dans la précarité dans des locaux...

    Une sonate de Mozart peut même soigner l’épilepsie !

    Un chercheur en neu­ro­lo­gie affirme avoir prouvé l’exis­tence de « l’effet Mozart ». Avec la sonate K 448, plus com­mu­né­ment appelé la sonate pour deux pianos en ré Majeur. Les personnes atteintes d’épilepsie peuvent donc se soigner avec Mozart. 

    « L’aboutissement rêvé serait d’arriver à concevoir un type de musique “anti-​épileptique” et de l’utiliser pour améliorer la vie de ces patients » explique Robert Quon. Le chercheur au dépar­te­ment de neu­ro­lo­gie de l’u­ni­ver­sité de Dartmouth College a publié der­niè­re­ment le rapport de ses recherches dans la revue Scientific Reports.
    L’épilepsie se carac­té­rise par des crises qui se mani­festent par des trem­ble­ments invo­lon­taires, soit des décharges élec­triques exces­sives dans un groupe de cellules céré­brales, selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Cinquante millions de personnes sont atteintes de ce trouble. 

    Trente secondes pour faire effet

    Alors que les cher­cheurs ont tenté de prouver durant 20 ans un « effet Mozart », en mesurant l’ac­ti­vité élec­trique du cerveau, seize patients ont été équipés d’implants placés dans la boîte crânienne sur des régions du cerveau où la musique fait effet. Parmi de nom­breuses par­ti­tions, écrites par divers com­po­si­teurs, c’est la sonate K 448 qui diminue les symptômes de l’épilepsie.
    Trente secondes sont néces­saires pour faire effet. Les cher­cheurs ont observé un affai­blis­se­ment du phénomène élec­trique dont les effets sont accentués lors des tran­si­tion de la com­po­si­tion.
    « La forme classique de la sonate pourrait sol­li­ci­ter des circuits émo­tion­nels en ins­tal­lant d’abord des attentes musicales, puis en prenant le contre-​pied de ces attentes, ce qui créerait une réponse émo­tion­nelle positive », selon Robert Quon.
    « Nous aimerions creuser cette théorie, car la seule autre com­po­si­tion dont les pro­prié­tés anti­épi­lep­tiques sont docu­men­tées est également construite selon la forme classique de la sonate, puisqu’il s’agit de la sonate pour piano en do majeur de Mozart (K545) », poursuit le chercheur. Ces décharges ont été réduites après 30 secondes d’écoute. Seule cette sonate est efficace car l’écoute d’autres musiques dont la musique préférée du patient n’est pas concluant. Les pro­chaines recherches seront axées sur une iden­ti­fi­ca­tion des com­po­sants musicaux de la sonate dans le but de repro­duire « l’effet Mozart ». 

    Quatre idées de sorties à Lille

    Une série : The Terminal List, un thriller à l’américaine Une série...

    Lille : face aux géants, les derniers cinémas indé­pen­dants de la métropole tiennent bon

    Au moment où Canal+ vient d'annoncer son intention de...

    Les friperies désta­bi­li­sées par la fast fashion

    En quelques années, la fast fashion a bouleversé le...

    Contrepoint n°39

    Lille : face aux géants, les derniers cinémas indé­pen­dants de la métropole tiennent bon

    Au moment où Canal+ vient d'annoncer son intention de racheter UGC, acteur majeur du cinéma français, les salles indépendantes se font de plus en...

    Les friperies désta­bi­li­sées par la fast fashion

    En quelques années, la fast fashion a bouleversé le paysage de la mode d’occasion. Des sacs entiers de vêtements Shein ou H&M arrivent chaque...

    Au Bénin, la lèpre tue deux fois : par la maladie et par la honte

    Sous le soleil brûlant de Pobè, dans le sud-est du Bénin, la poussière rouge recouvre toutes les routes, les murs, les visages. C’est ici,...