La boutique d’antiquités « L’Âge d’Or » à Lille va fermer. Jacques Druon, son propriétaire, prend cette décision pour des raisons personnelles, tandis que Sophie, stagiaire depuis trois mois, se prépare à ouvrir sa propre entreprise après avoir trouvé un nouveau souffle professionnel.
La petite rue Boissy d’Anglas, dans le quartier Vauban à Lille, va perdre l’une de ses gemmes les plus précieuses. La boutique d’antiquités « L’Âge d’Or » en place depuis un bon nombre d’années se prépare à fermer ses portes pour de bon. Sur la devanture, les panneaux « Liquidation » et « Déstockage massif » laissent peu de place au doute quant au sort qui attend cette boutique. Pour la stagiaire qui travaille ici depuis trois mois, cette nouvelle est un coup dur. Selon ses dires, le propriétaire, Jacques Druon, souhaite mettre un terme à cette aventure pour des raisons personnelles. La boutique, en plus de son rôle d’antiquaire, proposait également des services d’expertise et de restauration. Avec une galerie spacieuse de 400 mètres carrés, elle était un véritable musée vivant où chaque objet avait son histoire à raconter.
Une reconversion réussie pour Sophie
Au milieu de la tristesse causée par la fermeture imminente de la boutique, Sophie, une stagiaire âgée de 56 ans, incarne l’espoir de reconversion tardive avec un sourire et une énergie contagieuse. Pour Sophie, ce stage représente bien plus qu’une simple expérience professionnelle. Après 33 ans dans un domaine différent, elle a décidé de prendre un virage à 180 degrés. « Parfois, il faut juste se demander, même à notre âge, “qu’est-ce que tu veux vraiment quoi” », confie-t-elle. Elle a donc écouté les conseils de son fils qui l’a poussé à se lancer, et ne regrette en aucun cas son choix : « Je m’éclate comme une gamine, c’est un second souffle professionnel » Après avoir absorbé autant de connaissances auprès de Jacques Druon, elle se sent prête à ouvrir sa propre entreprise. Mais il est encore temps de profiter de son contact humain et des beaux objets de la galerie !