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    Virginie Despentes éveille Lille avec “Woke”

    Pendant une semaine, le Théâtre du Nord accueillait une pièce de théâtre innovante, engagée, coécrite par Virginie Despentes, l’auteure de « Baise-​moi ». Une fusion de couleurs, de luttes, de craintes et d’amour.

    Lors de la générale, Virginie Despentes est humble. Elle présente rapi­de­ment le spectacle, ses co‑écrivains, Paul B Preciado, Anne Pauly et Julien Delmaire, sans oublier de préciser « Soyez gentils avec les comédiens, c’est une générale, ils ont droit de merder et c’est leur première représentation devant un public ». Le rideau est déjà levé, mais les lumières s’éteignent. Sur scène, quatre écrivains, à l’image de Virginie Despentes et ses col­la­bo­ra­teurs. Un théâtre public finance leur projet de co‑écriture d’une pièce de théâtre queer et féministe. Bémol, aucun n’a déjà écrit pour le théâtre. En proie à leurs peurs, leurs per­son­nages se mani­festent les uns après les autres, tantôt pour rassurer, tantôt pour les secouer. Le tout avec humour, tendresse, amour et révolte. Mégaphone, boule disco, oracle ou encore sabre laser côtoient les comédiens sur scène.

    « Woke »

    2 heures 20 de folie, pour finir avec un immense »« WOKE » sur scène. Ce mot vient de l’anglais « éveil ». Il apparaît à la fin du XIXe siècle, dans les communautés noires américaine. Le terme « woke » est aujourd’­hui utilisé à tort et à travers. Détourné par la droite et l’extrême-​droite, il sert d’é­pou­van­tail pour dis­cré­di­ter les luttes fémi­nistes, anti­ra­cistes et LGBTQIA+, ainsi que l’en­semble des reven­di­ca­tions pro­gres­sistes. « Wokiste » est aujourd’hui une insulte presque. Alors pour cette pièce, le but était de provoquer. D’être queer, de le reven­di­quer, de lutter via l’amour. Un cast queer de grande qualité. On a retrouvé la drag queen Soa de Muse, finaliste de Drag Race saison 1, l’acteur Félix Maritaud du film 120 bat­te­ments par minute, et l’excellente Sasha Andres, qui porte les traits punks et rocks de Virginie Despentes.

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