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    L’ange de Noël : un symbole tra­di­tion­nel, pas près de s’envoler à tire-d’aile

    Drapée d’un blanc immaculé et pourvue d’une paire d’ailes de velours délicate, une trompette dorée qui épouse la forme de sa bouche, les joues joufflues et les fesses rebondies, la figure céleste de l’ange plane au-​dessus des célé­bra­tions de Noël. Aujourd’hui décliné sous toutes les formes dans les vitrines des magasins, en déco­ra­tions à accrocher dans les branches du sapin ou à déposer dans la crèche au plus près du petit Jésus, l’ange décore divi­ne­ment de sa pureté le paysage scin­tillant des fes­ti­vi­tés de Noël. Sa présence cha­toyante nous est devenue si naturelle et familière qu’on lui cède bien volon­tiers une place pri­vi­lé­giée parmi les autres figurines de la crèche. Or, l’ange de Noël revête un rôle capital le soir du 25 décembre : la nuit de la venue du Christ, des anges sont descendus des cieux pour annoncer la bonne nouvelle de sa naissance au monde des vivants.

    À l’approche des fêtes qui clôturent l’année en cours, la figure de l’ange de Noël culmine à la cime des sapins ou orne les pans du conifère. Cette tradition angélique, baignée de la lumière d’une coutume chré­tienne vieille de plusieurs siècles, tire ses origines du tout premier Noël de l’Histoire. Ainsi, la journée du 25 décembre célèbre la naissance du Christ à Bethléem pour les Chrétiens.

    Une farandole d’anges, porteuse d’une nouvelle bienheureuse

    Imprégnés de la foi chré­tienne, les anges incarnent la res­pon­sa­bi­lité de messagers ailés envoyés par Dieu tout puissant. Ils sont consi­dé­rés comme des êtres célestes qui mani­festent la trans­cen­dance de Dieu d’un coup d’aile gracieux, tout en ren­for­çant sa grande proximité avec les Hommes. En somme, leur mission première réside dans le fait d’établir et entre­te­nir un canal précieux entre le monde de Dieu et le monde terrestre, celui des vivants qu’il a façonné.

    C’est pourquoi, dans cette même optique, le rôle des anges s’aligne avec l’heureuse annonce de la naissance de Jésus aux bergers des pâturages avoi­si­nants, une fois que la nuit étoilée de constel­la­tions enveloppe la petite ville de Bethléem. Portés par le souffle mélodieux des trom­pettes, les anges divins pro­clament la nativité du poupon Jésus aux pâtres, qui sont désormais livrés d’une mission : celle d’an­non­cer eux-​mêmes la nouvelle aux hommes. Traditionnellement, c’est notamment la raison pour laquelle un ange est apposé au sommet de la crèche de Noël : il préside l’évènement et symbolise le vecteur de l’annonce de la bonne nouvelle de la naissance de Jésus dans l’étable. On retrouve également une chorale d’anges à la voix cris­tal­line qui encercle la mangeoire dans laquelle Marie a déposé l’enfant de l’Esprit Saint sur un lit de paille.

    Le voile de l’identité de l’ange de Noël soulevé : le mystère enfin élucidé

    Toutefois, en par­cou­rant les manus­crits des volumes litur­giques, les his­to­riens se sont aperçus qu’il est fait mention dans la Bible d’un ange du Seigneur, qui surgit d’un rayon de lumière aveuglant en pro­ve­nance des cieux, perçant l’obscurité opaque de la nuit. Ce serait d’ailleurs pré­ci­sé­ment à partir de cette vision d’un ange descendu des cieux le premier soir de Noël, que la tradition d’orner la cime des sapins de célé­bra­tion de la figurine d’un ange serait née, à l’occasion de l’avènement du Christ.

    Même si, preuves à l’appui, la Bible ne décerne pas d’identités sin­gu­lières aux anges dont elle intègre pourtant une présence signi­fi­ca­tive dans ses écrits, il sem­ble­rait que le Hermès chrétien, messager ailé de l’heureuse nouvelle, ne serait autre que le célèbre ange Gabriel. C’est à lui que la figure de l’ange de Noël lui serait attribuée, le soir d’hiver du 25 décembre originel. Aussi, la pastorale d’Antoine Maurel renforce cette hypothèse, et dissipe quelque peu le brouillard entourant l’identité de l’ange qui incar­ne­rait l’esprit des fêtes : selon les textes, ce serait bel et bien l’archange Gabriel, ange du Seigneur et messager de l’Éternel, qui serait en charge d’annoncer la naissance du Christ aux mortels. Il se manifeste aux yeux des vivants pour délivrer un message au nom du Divin. Il donne donc tout son sens à l’étymologie du mot « ange », empruntée à la fois au latin chrétien angelus et au grec chrétien aggelos au sens de « messager de Dieu, ange » ainsi qu’au grec classique signi­fiant sobrement « messager ».

    Finalement, l’intervention des anges messagers telle qu’elle est relatée dans les évangiles, est évoquée prin­ci­pa­le­ment aux bal­bu­tie­ments et à la fin de la vie de Jésus, en guise d’introduction et de clôture d’un cycle de vie. C’est notamment le cas au travers de la plume des évan­gé­listes, Matthieu et Luc : ils font res­pec­ti­ve­ment inter­ve­nir trois fois dans leurs écrits l’Ange du Seigneur auprès du berceau improvisé du nouveau-né.

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