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    Le plan de Gabriel Attal pour rehausser les notes des jeunes scolaires

    La dernière publi­ca­tion du Programme inter­na­tio­nal pour le suivi des acquis est tombée. Les résultats ne sont pas relui­sants, loin s’en faut. Afin de rehausser le niveau français, le ministre de l’Education a dévoilé des amé­na­ge­ments dont certains seront mis en place dès la rentrée 2024.

    C’est l’histoire d’une publi­ca­tion triennale. Créée par l’Organisation de coopé­ra­tion et de déve­lop­pe­ment éco­no­miques (OCDE), PISA est un programme visant à tester les com­pé­tences des élèves de 15 ans en lecture, sciences et mathé­ma­tiques. Les élèves attendent leur bulletin, le ministère de la Rue de Grenelle attend le sien. Quant à savoir qui des deux a reçu l’avertissement, il faut se reporter à la toute récente publi­ca­tion du rapport 2022 pour le moins édifiant. 

    Les ensei­gnants briefés par mail 

    Par le biais d’un e‑mail, les ensei­gnants de France ont reçu les mesures issues du « choc des savoirs » voulu par M.Attal. 

    • Le tabou du redou­ble­ment n’est plus. C’est un décret qui « rendra à l’équipe péda­go­gique le dernier mot s’agissant du redou­ble­ment de l’élève ». La famille n’aura donc plus le dernier mot. Les ensei­gnants pourront par ailleurs « recom­man­der, voire prescrire » à leurs élèves des stages de réussite durant les vacances scolaires condi­tion­nant leur passage dans la classe supérieure. 
    • Renouvellement des pro­grammes à l’école primaire. Pour les classes allant de la mater­nelle au CE2, la « sim­pli­fi­ca­tion et la cla­ri­fi­ca­tion » seront les maîtres-​mots dès septembre 2024. 
    • Diviser pour mieux enseigner. A compter de la rentrée 2024, les élèves de 6e et 5e seront désormais répartis en trois groupes pour leurs ensei­gne­ments de français et de mathé­ma­tiques. La même orga­ni­sa­tion s’appliquera pour les classes de 4e et 3e à partir de la rentrée 2025. 
    • Nouvelle épreuve anticipée du bac­ca­lau­réat dès 2025 – 2026. En fin de classe de 1ère générale et tech­no­lo­gique, les lycéens tableront davantage. Les mathé­ma­tiques et la culture scien­ti­fiques seront au programme. 
    • Pas de brevet, pas d’entrée en seconde. Les élèves qui échoue­ront au brevet rejoin­dront une classée « prépa lycée » pour « conso­li­der leur niveau, rattraper leur retard et être mieux armés pour la suite ». 
    • La label­li­sa­tion tant attendue. Gabriel Attal l’avait déjà évoquée, les manuels scolaires « jouent un rôle clé », avait-​il insisté auprès des ensei­gnants. La géné­ra­li­sa­tion de ces manuels ren­for­ce­rait les chances de réussite des élèves.
    • La méthode de Singapour au coeur des maths. C’est une équation bien connue, elle « a fait ses preuves partout dans le monde », affirme le ministre. A titre d’exemple, il souhaite anticiper l’apprentissage des fractions et des nombre décimaux dès la classe de CE1.
    • Le correctif aca­dé­mique mis au placard. « Le 8 sur 20 du pro­fes­seur se trans­forme assez régu­liè­re­ment en 10 ou 12 sur 20 », a déploré M.Attal. Ce dernier souhaite rendre le cor­rec­teur de la copie seul déci­sion­naire de la note finale. 
    • Le lycée accueille l’intelligence arti­fi­cielle. C’est un coup de volant assez inattendu de la part du ministère. « Tous les élèves entrant au lycée seront désormais accom­pa­gnés, à la maison, d’un outil d’IA d’approfondissement en français et en mathé­ma­tiques », a émis Gabriel Attal dans son message destiné aux ensei­gnants. Sa mise en place devrait être rapide : dès les prochains mois, quelque 200 000 élèves de seconde auront à leur dis­po­si­tion cet outil virtuel. « Je souhaite que l’IA puisse être utilisée au service de l’élévation du niveau. Je préfère choisir plutôt que subir », a‑t-​il justifié face aux journalistes.
    • Un énième coup de pinceau sur la surface du lycée pro­fes­sion­nel. Effective depuis la rentrée de septembre 2023, la réforme annoncée par Emmanuel Macron et menée par la ministre déléguée Carole Grandjean va connaître quelques ajus­te­ments. Les ensei­gne­ments généraux vont être renforcés en terminale pro­fes­sion­nelle. Pour finir, les cours de mathé­ma­tiques et de français en seconde et en première pro­fes­sion­nelles se dérou­le­ront en petits groupes. 

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