Des produits de plus en plus naturels, des emballages éco-responsables et des flacons allégés : voilà le défi que s’est lancée l’entreprise cosmétique Corine de Farme depuis près de dix ans, pour réconcilier production et écologie.
Les grandes marques de produits beauté semblent avoir un rôle à jouer pour sauver la « peau » de la planète. À l’aube de nombreux enjeux climatiques, l’industrie de la cosmétique est souvent pointée du doigt. Mais devant la colère d’une partie de la population qui fait vent debout face aux émissions de CO2 des grandes entreprises, la firme nordiste Sarbec Cosmetics continue de proposer des solutions et ainsi se rapprocher des préconisations du GIEC sur une baisse de 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2040.
Connue pour son engagement en matière d’éco-conception depuis les années 2010, Corine de Farme maintient sa volonté de développer la « clean beauty », un concept respectueux de l’environnement et de la peau.
Pour Constance Leroux, cheffe de produit et projet, la marque ne cesse d’innover pour limiter son impact sur l’environnement : « En tant que cheffe de produit, on cherche à donner du sens à nos gammes. Pour satisfaire des consommateurs qui sont de plus en plus exigeants et attentifs à la question environnementale ». Avant de rappeler que c’est un « travail d’équipe et de concertation entre tous les services ».
Du shampoing solide pour réduire les emballages
Très en vogue dans les travées des grandes surfaces, les shampoings solides offrent une nouvelle alternative, revendiquée plus écologique que leurs homologues liquides. Depuis 2019, le shampoing solide a fait son apparition dans les rayons. Avec un emballage papier 100% recyclage et certifié FSC (système de certification de la gestion des forêts). « Le shampoing solide a su s’inviter dans les salles de bains en France. C’est une nouvelle routine plus seine pour la planète » concède la cheffe de projet.
Un flacon plus allégé donc plus éco-responsable
C’est la dernière inspiration de l’entreprise lilloise, soucieuse de suivre une démarche écologique : relever le défi de réduire le poids de ses flacons. Ces derniers sont d’ailleurs en matière d’origine végétale ou recyclée depuis plusieurs années. Avec les pénuries que tous les secteurs connaissent en ce moment, Constance Leroux voit « une opportunité de faire des économies de matières et de minimiser l’impact sur l’environnement On propose des produits plus fins mais ça ne dégrade en rien la qualité du produit » assure-t-elle.
Objectif à terme, réduire de 25% le poids des flacons et économiser l’équivalent de 1 600 tonnes de CO2 par an.