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    Alerte à la bombe à la gare du Nord

    Une alerte à la bombe a été lancée à la gare du Nord vendredi 7 mars. La cause : une bombe de la Seconde Guerre mondiale.

    Vendredi a été une journée pénible pour les auto­mo­bi­listes de Paris. En effet, dans la nuit de jeudi à vendredi, lors de travaux sur des voies ferrées, une drôle de surprise a été décou­verte : une bombe de l’époque 39 – 45, d’une taille exceptionnelle.

    La bombe de la Seconde Guerre mondiale, décou­verte sur les rails

    200 kilos d’explosifs !

    Bien qu’il s’agisse de la sixième bombe de l’époque trouvée depuis le début de l’année, celle-​ci a tout de même impres­sionné. Pourquoi ? Parce qu’elle dénotait clai­re­ment de ses sœurs : pesant 500 kilos, elle contenait 200 kilos d’explosifs, ce qui est assez rare pour être souligné !

    Face au danger de l’objet, les démineurs ont dû être appelés, et des mesures ont été prises, car la bombe se trouvait à 2,5km de la gare du Nord et à 200m au Nord du péri­phé­rique parisien. L’activité de la gare a donc dû être mise en pause durant la journée, pendant qu’une partie de l’autoroute A1 et du péri­phé­rique a été fermée.

    Le trafic paralysé

    Environ 600 000 voyageurs se sont donc retrouvés bloqués à la gare du Nord, celle-​ci étant l’une des plus fré­quen­tées d’Europe (plus de 226 millions de voyageurs en 2023 selon la SNCF). À cause de cet évènement, certains ont dû revoir leurs plans, comme Jérôme, 40 ans, habitant à Paris : « Je devais aller à l’hippodrome de Fontainebleau avec un ami, mais je n’ai pas pu y aller : aucun transport ne fonc­tion­nait dans le Nord de Paris, et impos­sible d’emprunter l’autoroute ».

    Heureusement, après l’opération de déminage, tout a pu rentrer dans l’ordre. « Le trafic a repris nor­ma­le­ment » a déclaré à l’AFP (Agence France-​Presse) un porte-​parole de la SNCF samedi, juste après 8h. Dans la même journée, Eurostar a rajouté deux trains pour prendre en charge les usagers de vendredi, entre Londres et Paris.

    Malgré les per­tur­ba­tions occa­sion­nées, on ne peut nier l’intérêt his­to­rique de la bombe. Selon les his­to­riens, il pourrait s’agir d’une bombe anglaise ou amé­ri­caine, larguée au printemps 1944 sur les voies ferrées fran­çaises, pour ralentir d’éventuels renforts allemands. Mais cette bombe pourrait aussi être allemande, larguée en juin 1940 ou en août 1944, ce qui est moins probable, car les Allemands ont envoyé moins de bombes que les Alliés en France. En tout cas, il s’agit de la preuve que l’Histoire nous poursuit encore aujourd’hui.

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