Plus

    Derniers articles

    Can jour­na­lism be inde­pendent in 2022 ?

    https://www.youtube.com/watch?v=-N9B8bBEli8 It’s been almost a year. The 2021 Nobel Peace...

    Le Super Bowl pour les nuls, avec Benjamin Bernard

    Dans la nuit du dimanche au lundi 10 février...

    Le combat des Afghanes aussi tranchant que du verre brisé

    Gare Lille Europe, 11 h 47. L’Eurostar a vingt...

    À Calais, “Mamie Charge“ redonne le sourire aux réfugiés

    Malgré un quotidien périlleux, tous les jours, certains réfugiés viennent profiter d’un moment d’ac­cal­mie chez Brigitte Lips, alias “Mamie Charge“.

    Dans la cour inté­rieure d’une maison, une cin­quan­taine de personnes discutent et plai­santent autour d’une boisson chaude. Ces hommes ont fui la guerre dans leurs pays d’origine et cherchent main­te­nant à rejoindre le Royaume-​Uni, dans l’espoir d’une vie meilleure. Trois fois par jour, Brigitte Lips leur ouvre les portes de son garage pour leur apporter un peu de réconfort.

    « Quand un homme de plus de 40 ans vous dit qu’il a faim, moi ça me fait mal. Chez moi, il y a toujours quelque chose à manger et des vêtements secs. »

    Mais si les réfugiés se pressent tous les jours devant le portail de Brigitte, c’est surtout pour pouvoir recharger leurs télé­phones. Avec une orga­ni­sa­tion mil­li­mé­trée, une bonne mémoire et un réseau élec­trique à toute épreuve, elle leur permet de conserver de la batterie, un geste banal, mais vital pour ces personnes isolées.

    « Leur téléphone c’est toute leur vie. Aujourd’hui j’ai eu 53 personnes qui sont venus pour recharger. C’est énorme pour un par­ti­cu­lier. J’ai l’impression qu’il sont de plus en plus à venir. »

    L’année dernière plus de 70 personnes sont mortes en tentant la traversée vers le Royaume-​Uni, dans des condi­tions plus que précaires. « Parfois il fait ‑3 voir ‑4°C quand j’ouvre mon garage le matin, et ils arrivent avec de l’eau jusqu’aux genoux. Si moi je ne sens plus le bout des doigts à l’intérieur, imaginez ce qu’ils res­sentent à ce moment-​là. »

    Mais certains instants viennent enso­leiller les journées de Brigitte :

    « Si vous sortez un ballon main­te­nant, c’est la folie ! (rires) Quand je leur offre une paire de chaus­sures neuve, ils repartent avec tout fiers, comme des enfants… Celui-​là c’est un peu comme un fils pour moi. Quand des gens leur demandent, ils disent que je ne suis pas leur mère, mais que c’est tout comme, c’est touchant. »

    Lecornu : Un Premier ministre dans une France exacerbée

    Ce vendredi 26 septembre, le Premier ministre a fermé...

    Sébastien Lecornu : à peine nommé, déjà sous la pression de la rue

    Près de trois semaines après sa nomination, Sébastien Lecornu...

    Contrepoint n°38

    À peine sorti de prison, il utilise son enfant pour menacer sa compagne

    Si la question du féminicide est sous le feu des projecteurs, peu se penchent sur le mariage de la misère aux passions extrêmes. C'est...

    Sécurité indus­trielle à Rouen : méfiance et res­sen­ti­ment se cristallisent

    À tort ou à raison, la défiance s'installe dans la population vis-à-vis de la préfecture en Seine-Maritime. Cela est dû en grande partie à...

    Procès de Gérard Depardieu : l’heure du jugement pour ce “monstre sacré”

    C’est ce lundi 24 mars qu’a débuté le procès de Gérard Depardieu. L’acteur est visé par deux plaintes d’agressions sexuelles qui se seraient déroulées...