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    Après Bayrou, l’ère Lecornu : les étudiants dans l’attente de réponses

    Renversé par l’Assemblée nationale le 8 septembre lors d’un vote de confiance, le gou­ver­ne­ment de François Bayrou a cédé la place à Sébastien Lecornu. Neuf mois seulement après sa nomi­na­tion, l’ancien Premier ministre a présenté sa démission au Président de la République ouvrant une période d’incertitude politique. Une situation qui inquiète par­ti­cu­liè­re­ment les étudiants, confron­tés à une précarité gran­dis­sante et en attente de mesures concrètes. 

    Une rentrée sous tension 

    La précarité étudiante ne faiblit pas. Selon le dernier baromètre de la FAGE, la Fédération des Associations Générales Étudiantes, deux étudiants sur trois sautent des repas chaque semaine. A Lille, où les étudiants repré­sentent 10% de la popu­la­tion, soit 125 000 jeunes, la crise du logement s’aggrave. 

    Entre loyers en hausse, studios insa­lubres et forte concur­rence, beaucoup se heurtent à un marché saturé. Certains sont même obligés d’accepter des condi­tions de logement indignes. 

    « Je paye 520 € pour un studio avec des problèmes d’humidité, mais je n’ai pas le choix », confie Victoire, étudiante en licence de biologie à l’université de Lille. Malgré les aides exis­tantes, nombreux sont ceux qui peinent à joindre les deux bouts. 

    Des attentes fortes, des réponses floues 

    Avec l’arrivée de Sébastien Lecornu, les étudiants espèrent des mesures concrètes : aug­men­ta­tion des bourses, réno­va­tion des rési­dences uni­ver­si­taires, une meilleur adé­qua­tion entre l’offre et la demande sur les pla­te­formes ParcourSup et MonMaster. Chaque année des dizaines de milliers d’étudiants se retrouvent sans solution pour pour­suivre leurs études.

    Sans majorité par­le­men­taire, le nouveau Premier ministre peine à proposer une ligne d’action claire. Après plusieurs ren­contres avec les syndicats, ses inten­tions restent floues. L’annonce du nouveau gou­ver­ne­ment, attendue début octobre, laisse place à l’incertitude. Beaucoup craignent que les décisions tardent à se traduire sur le terrain. 

    Des étudiants mobilisés pour se faire entendre 

    Le 10 septembre, en soutien au mouvement national « Bloquons tout », plusieurs éta­blis­se­ments lillois se sont mobilisés. Devant lycées et uni­ver­si­tés, des centaines d’étudiants ont exprimé leur exas­pé­ra­tion. « On veut des actes, pas des promesses », clament-ils.

    Leurs reven­di­ca­tions sont claires : augmenter le nombre de places dis­po­nibles dans les rési­dences uni­ver­si­taires, reva­lo­ri­ser les bourses et mettre en place des aides d’urgence pour les situa­tions les plus précaires, améliorer les infra­struc­tures ou encore accéder à des res­sources numé­riques de meilleure qualité. 

    Pour le moment, les étudiants redoutent que l’instabilité politique ne retard une fois encore des mesures pourtant jugées urgentes. 

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