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    Au Forum des sciences, le génie de Léonard de Vinci se dévoile

    Depuis octobre, le Forum des sciences de Villeneuve d’Ascq accueille une expo­si­tion dédiée à Léonard de Vinci. Imaginée par le château du Clos Lucé où il a fini sa vie, l’exposition Léonard de Vinci à la croisée des arts et des sciences permet de découvrir les travaux du génie italien.

    Architecture, peinture, anatomie ou encore ingé­nie­rie : voilà quelques-​uns des domaines auxquels Léonard de Vinci s’est intéressé. « Il y a 19 œuvres en taille réelle, à part la Cène qui fait 8 mètres de long. Elles ont été faites dans un atelier en Italie », explique Inès Bennani, média­trice scien­ti­fique et cultu­relle. Pour l’occasion, le Forum des sciences a recréé une mini galerie afin de ras­sem­bler les 19 peintures. Léonard de Vinci n’est pas seulement un peintre d’exception et l’exposition propose aussi de découvrir ses travaux scientifiques.

    Le Forum des Sciences accueille aussi de nom­breuses maquettes d’architecture, des machines volantes, des dessins d’anatomie. Passionné par le vol, Léonard de Vinci invente de nom­breuses machines comme la vis aérienne et l’ancêtre du parachute. Différentes répliques per­mettent de voir l’ampleur de ses travaux en matière d’aéronautique. Léonard de Vinci consacre aussi 30 ans de son existence à essayer de percer le mystère de la vie. « Nous avons aussi recréé une salle de dis­sec­tion avec des condi­tions simi­laires à celles de son époque. » Ses études donnent lieu à des dessins très précis et détaillés du corps humain. Il est le premier à iden­ti­fier quatre cavités car­diaques dans le coeur.

    L’héritage de Léonard de Vinci

    Aujourd’hui, il est possible d’organiser une telle expo­si­tion grâce aux nom­breuses traces écrites laissées par l’artiste. Les manus­crits du scien­ti­fique de la Renaissance, nommés Codex, sont dispersés dans le monde comme ses œuvres. L’institut de France possède une col­lec­tion de ces carnets, remplis de dessins, de réflexions et de textes, ils per­mettent de com­prendre les connais­sances de ce génie de la Renaissance qui n’ont pas fini de nous étonner.

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