Plus

    Derniers articles

    Noël solidaire : s’engager auprès de Solid’Act pour les fêtes de fin d’année

    Tout au long de l’année, Solid’Act, organise des actions...

    Quatre idées de sorties à Lille

    Une série : Sambre France 2 diffuse en ce moment...

    Conférence de presse pré­si­den­tielle : ce qu’il faut retenir

    Le président de la République, Emmanuel Macron, a semblé...

    Des rem­pla­ce­ments d’enseignants toujours compliqués

    Début septembre, des sta­tis­tiques alar­mantes avaient révélé une grande pénurie d’enseignants. Si le sujet est moins discuté aujourd’­hui, le problème n’en est pas moins réglé et les éta­blis­se­ments du second degré peinent toujours autant à maintenir leurs effectifs.

    Le 8 septembre dernier, le syndicat des ensei­gnants, le SNES-​FSU, avait annoncé le manque d’au moins un pro­fes­seur dans 48% des collèges et lycées. Depuis, d’autres sujets comme le har­cè­le­ment scolaire, ou encore récemment le choc des niveaux, ont été abordés par le ministère de l’Éducation Nationale, mais pas la pénurie d’enseignants. « On le sait, mais on n’en parle pas. Pourtant, concer­nant la pro­blé­ma­tique du choc des niveaux, forcément quand il manque des pro­fes­seurs, il y a des problèmes de niveaux » témoigne Laurent Charlemagne, pro­fes­seur de mathé­ma­tiques dans un collège près de Valenciennes et repré­sen­tant du syndicat ensei­gnant de l’Académie de Lille. Il rappelle toutefois que les problèmes logis­tiques ne sont pas à exclure, sur près de 800 000 ensei­gnants, certains sont malades ou absents pour diverses raisons. Pour autant, « cette pénurie n’est pas spé­ci­fique à cette rentrée 2023. » Mais pour lui, cette pro­blé­ma­tique du manque d’enseignants est passée à l’arrière-plan pour le ministère. Notamment dans les éta­blis­se­ments du second degré, qui peinent à trouver des pro­fes­seurs rem­pla­çants, à cause de la seg­men­ta­tion du métier.

    Davantage de com­pli­ca­tions dans le second degré

    La gravité d’absence de pro­fes­seur dépend suivant les niveaux. Pour une classe du second degré, collèges et lycées, un manque de pro­fes­seur n’est pas un problème majeur, car les classes ont une dizaine de pro­fes­seurs. Mais de la mater­nelle au CM2, si le l’ins­ti­tu­teur n’est pas là, ça se complique… Le système en tient compte, et les pro­fes­seurs des écoles sont alors plus souvent et plus sim­ple­ment remplacés. Pour cause, un même ins­ti­tu­teur peut donner cours à un CM1 ou un CM2. « Sur l’ensemble du premier et second degré, des classes sans pro­fes­seurs, il y en a très peu. Mais des classes qui n’ont pas tous les cours, ça a tendance à se mul­ti­plier » explique Laurent Charlemagne.

    Il faut également men­tion­ner que dans les éta­blis­se­ments du second degré, une absence de moins de quinze jours, n’est pas sys­té­ma­ti­que­ment remplacée. Au delà de quinze jours, l’école doit chercher un rem­pla­çant. « D’autant plus que trouver un ensei­gnant dans les matières lit­té­raires, c’est pas compliqué, il y en a beaucoup ! Mais quand il s’agit de remplacer un pro­fes­seur de tech­no­lo­gie, ce n’est pas aussi simple » regrette le professeur.

    Le rem­pla­ce­ment d’enseignants pose aussi davantage problème selon la région : « pour trouver un pro­fes­seur, il faut une certaine densité démo­gra­phique. À Lille, pas de souci, mais dans l’Avesnois, c’est beaucoup plus difficile » précise Laurent Charlemagne. 

    Le musée Magritte fait déjà peau neuve. Un nouveau visage qui séduit

    Après six mois de travaux, le musée Magritte a...

    La rue d’Aerschot, vitrine de la pros­ti­tu­tion à Bruxelles

    Le 2 avril, une nouvelle loi concernant la prostitution...

    Street Art : deux artistes qui égayent les quartiers

    Dans les rues de Bruxelles, le street art s’exprime...

    Contrepoint n°28

    La rue d’Aerschot, vitrine de la pros­ti­tu­tion à Bruxelles

    Le 2 avril, une nouvelle loi concernant la prostitution a été votée par le gouvernement belge. Une avancée historique qui devrait aider les travailleuses...

    Le Cabaret Mademoiselle : des show incan­des­cents où les éti­quettes n’ont pas leur place !

    Néons violets, murs tapis de noir et petite scène étriquée, au Cabaret Mademoiselle, chaque week-end, la salle est rythmée par des perfomances plus détonnantes...

    Bruxelles, ville 30 km/​h : toujours une bonne idée ?

    Mise en place en 2021 par la ministre écologiste de la Mobilité, Elke Van Den Brandt, la zone de circulation à 30 km/h est...