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    Réforme des retraites : les points à retenir

    C’était une promesse de la campagne d’Emmanuel Macron. Les nouvelles mesures de la réforme des retraites ont été annoncées par la Première ministre Élisabeth Borne le 10 janvier dernier. Recul de l’âge du départ à la retraite, allon­ge­ment de la durée de coti­sa­tion… Voici les mesures impor­tantes de la réforme.

    64 ans, c’est le nouvel âge du départ à la retraite et la mesure prin­ci­pale de la nouvelle réforme. Aujourd’hui, il est fixé à 62 ans. Une pro­gres­sion qui se fera par tranches de trois mois par an à partir du 1er septembre 2023.

    Qui est concerné par la réforme ?

    Si vous êtes nés avant le 1er septembre 1961, vous pourrez encore partir en retraite à 62 ans. Mais pour les personnes nées entre le 1er septembre 1961 et le 1er septembre 1965, le départ en retraite passera à un âge compris entre 62 et 64 ans. Et enfin, ce sont les personnes nées après 1966 qui partiront à la retraite à 64 ans, sauf exception.

    La durée de cotisation

    Autre mesure impor­tante, c’est l’allongement de la durée de coti­sa­tion à 43 annuités. Projet déjà prévu par la loi Touraine de 2014, mais qui devait être finalisé en 2035. Avec la nouvelle réforme, cet allon­ge­ment se fera d’ici à 2017, au rythme de trois mois de plus par an.

    La fin des régimes spéciaux

    La réforme prévoit également la sup­pres­sion de la plupart des régimes spéciaux, notamment ceux de la RATP, de la SNCF, des indus­tries élec­triques et gazières et de la Banque de France. Les nouveaux embauchés seront auto­ma­ti­que­ment affiliés au régime général. Celui-​ci prévoit une durée de coti­sa­tion fixée à 41 ans et 9 mois pour les actifs nés en 1958 et après. Elle atteint 43 ans pour ceux qui sont nés après 1973 inclus. Pour les personnes nées en 1955 et après, la retraite à taux plein est auto­ma­tique à partir de 67 ans.

    Quelques excep­tions

    Des excep­tions existent toujours selon le profil du tra­vailleur. Pour les carrières longues, un départ à 58 ans sera possible si vous avez commencé à tra­vailler entre 14 et 16 ans. Et pour un début de carrière à 16 ans, le départ à la retraite pourra se faire à 60 ans. Le gou­ver­ne­ment a aussi déclaré vouloir prendre en compte l’état de santé des tra­vailleurs dans la réforme. Le départ à 62 ans à taux plein sera donc maintenu pour les personnes en inva­li­dité, en inca­pa­cité ou en inap­ti­tude. Quant à la péni­bi­lité de certains métiers, la Première ministre Élisabeth Borne a aussi évoqué des mesures telles que le ren­for­ce­ment du suivi médical ou la pos­si­bi­lité d’un départ anticipé à 62 ans pour raisons de santé. À cela s’ajoute la création d’un fonds d’investissement pour la pré­ven­tion d’une somme de 1 milliard d’euros.

    La réforme va être présentée au Conseil des ministres le 23 janvier. Et si le gou­ver­ne­ment suit ses plans, le projet de loi devrait être examiné à l’Assemblée nationale début février. Le gou­ver­ne­ment n’écarte pas une énième uti­li­sa­tion de l’article 49.3 pour sa mise en vigueur.

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