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    « Dry January » : un défi pour les jeunes aussi

    En janvier, place à un mode de vie plus sain. Fini le sucre, les excès de gras et l’alcool. C’est le principe du « Dry January », le challenge qui invite à ne pas consommer une goutte d’alcool durant un mois. À Lille, le Centre poly­va­lent de santé uni­ver­si­taire inter­vient auprès des jeunes de la Catho pour répondre à leurs questions.

    Les campagnes de pré­ven­tion vont bon train en ce début de janvier 2024, exhortant les consom­ma­teurs à relever le défi d’un mois sans alcool pour la cinquième année consé­cu­tive. Au-​delà d’une remise en forme d’après fêtes, l’objectif du « Dry January » est de lutter contre les ravages de cette boisson à l’origine de 49 000 décès par an en France et de 7 % des maladies et décès pré­ma­tu­rés en Europe.

    Le « Dry January » pour une prise de conscience

    « Le but du Dry January c’est d’abord d’interroger son propre rapport à l’alcool », explique Alice, infir­mière au CPSU. Provoquer cette « prise de conscience » des effets de l’alcool sur leurs corps et leurs com­por­te­ments permet ainsi aux jeunes de prendre le recul néces­saire pour réévaluer leur consom­ma­tion. « Si les jeunes sont beaucoup moins touchés par l’alcoolisme, qui est une maladie provoquée par une consom­ma­tion sur le long terme, ils ne sont pas épargnés par ses consé­quences. » En effet, le phénomène de binge drinking ou hyper­al­coo­li­sa­tion rapide, qui consiste à s’alcooliser de façon excessive sur une courte période de temps, touche de nombreux jeunes en milieu étudiant lors de soirées et sorties entre amis, causant comas éthy­liques et accidents de la voie publique. « Certains jeunes se rendent compte, en essayant le Dry January, qu’ils ont commencé à éprouver une dépen­dance, donc ça leur permet d’être vigilants à l’avenir. »

    Une géné­ra­tion (presque) sans alcool ?

    Lors de soirées étu­diantes, Alexandre s’est rendu compte de sa consom­ma­tion excessive et des consé­quences sur sa concen­tra­tion et son état psy­cho­lo­gique. Cela fait un an que l’étudiant, actuel­le­ment en quatrième année de médecine, a décidé de réduire dras­ti­que­ment sa consom­ma­tion d’alcool, qu’il réalise, avec du recul, être un moyen de socia­bi­li­sa­tion dont il peut se passer. Il n’a pas prévu d’appliquer le Dry January à la lettre, mais il veut éviter à tout prix de se retrouver en état d’ébriété. Certains de ses camarades recon­naissent qu’ils ont tendance à moins boire que dans leurs premières années d’études, mais l’imputent à un manque de temps que leur impose le rythme universitaire.

    L’alcool en France : une tendance à la baisseLa relation entre les Français et l’alcool se serait légè­re­ment distendue ces soixante dernières années, affirme un sondage de l’Insee. Fin 2023, 29 % des Français se sont même dit prêts à relever le défi du Dry January, pour 35 % des 25 – 34 ans, selon un sondage d’Opinion Way. D’ailleurs, ils se tour­ne­raient de plus en plus vers les boissons non alcoo­li­sées dont la prévision de la crois­sance annuelle de vente serait de 10 % jusqu’en 2025. Pourtant, si la géné­ra­tion Z n’est pas une adepte du petit verre de rouge quotidien comme l’étaient les géné­ra­tions pré­cé­dentes, sa consom­ma­tion se concentre sur de courtes périodes, lors de soirées arrosées par exemple. Il n’en reste pas moins que le taux de jeunes buvant exces­si­ve­ment de l’alcool demeure en baisse avec 36,6 % des 17 ans à avoir une forte consom­ma­tion mensuelle en 2023, contre 44 % en 2017 (rapport de l’Observatoire français des drogues et des tendances addic­tives publié en novembre 2023).

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