Plus

    Derniers articles

    A la décou­verte d’Alcatraz : l’île devenue une prison

    En 1934, à quelques kilomètres de San Francisco, l'île...

    Alimentation plus saine : les cantines lilloises ont-​elles pris le tournant écologique ?

    Plats végétariens, repas équilibrés : les cantines des écoles publiques...

    Pourquoi l’hu­ma­nité pollue ? : des éléments de réponse avec Jean-​Marc Jancovici (1÷3)

    Pollution, polluer, ces termes sont dans toutes les matinales...

    Entre pes­si­misme et espoir comment Yann Arthus-​Bertrand voit le futur

    Yann Arthus-​Bertrand est l’une des figures les plus connues du mili­tan­tisme éco­lo­gique. Journaliste, pho­to­graphe, il a passé la majorité de sa vie à pointer du doigt et combattre par l’image ceux qui détruisent la planète. Mais que pense-​t-​il de l’avenir ? Il nous en parle. 

    Comment rester optimiste lorsque l’on évoque le mot écologie ? C’est la question que l’on peut se poser en discutant avec Yann Arthus-​Bertrand, l’homme aux multiples vies. En voyageant à travers le monde, ses docu­men­taires ou ses photos, le reporter activiste a pu voir à quel point l’homme est en train de détruire sa propre maison. « La Terre vue du ciel [ndlr : livre de photos qu’il a publié en 1999] a trans­formé ma vie com­plè­te­ment, parce que j’ai découvert que la Terre était véri­ta­ble­ment une œuvre d’art, j’ai découvert la pauvreté, j’ai découvert la défo­res­ta­tion, j’ai découvert les scien­ti­fiques, les ONG qui tra­vaillaient sur le terrain. », explique-​t-​il. Ces enjeux déter­mi­nants pour la planète, il les connait par cœur.

    Critique de l’inaction

    « Bien sûr que j’ai de l’espoir, mais ça ne m’empêche pas de regarder le monde avec les yeux ouverts et de ne pas dire que tout va bien. » Aujourd’hui, Yann Arthus-​Bertrand a 76 ans et l’écologie est un combat qu’il continue de mener. Pour un monde meilleur, pour un monde qu’il considère comme étant en grave danger, parce qu’il a vu évoluer les men­ta­li­tés de l’opinion publique. « Je m’intéresse à la nature depuis que j’ai 20 ans. Je crois qu’à cette époque on n’utilisait pas le mot écologie », partage-​t-​il. Réalisateur de Home (2009), Planète Océan (2012), Legacy (2021), l’écologiste connait la Terre par coeur. Pourtant même s’il a pu alerter sur les dangers de l’action humaine sur le climat, le chemin vers le chan­ge­ment reste difficile. « Aujourd’hui, fina­le­ment plus on s’indigne, plus on a des discours alar­mistes, plus les gaz à effet de serre aug­mentent. On a vraiment l’impression que ce que l’on fait ne sert à rien du tout ». À ses yeux, un certain égoïsme se fait ressentir chez les plus âgés qui ne s’intéressent pas à ce sujet qui semble ne pas véri­ta­ble­ment les toucher. Pourtant, l’espoir n’est pas perdu. Chaque petite action pour améliorer son quotidien et celui des géné­ra­tions suivantes reste utile : « C’est pri­mor­dial de se dire : qu’est-ce que moi je peux faire ? ».

    La foi en la jeunesse

    « Ce sont les jeunes qui vont faire changer notre géné­ra­tion ». Même s’il se sait pes­si­miste, il ne perd pas espoir. Surtout face aux actions des jeunes géné­ra­tions qui sont plus que conscientes de l’urgence de la situation cli­ma­tique. « Quand je parle d’écologie, je parle d’amour. Est-​ce qu’on aime assez la vie autour de nous pour continuer à faire ce qu’on veut ? Si vraiment on était amoureux de la vie, si on aimait vraiment nos enfants, est ce qu’on ferait ça ? », se demande-t-il.

    « La Terre vue du ciel », un portrait aérien de la planète.

    Dans la dernière édition du livre culte de Yann-​Arthus Bertrand, de nombreux inédits sont proposés, ainsi que des infor­ma­tions actua­li­sées pour découvrir, com­prendre, réfléchir et agir pour assurer l’avenir des géné­ra­tions. Éditions la Martinière, 440 pages, 45,90 euros.

    Welsh’Fest : le plat qui va réchauf­fer Lille 

    Avis aux gourmands et aux amateurs de gastronomie !...

    SEPas d’ma faute : Quand l’utile rencontre l’agréable

    À Haverskerque, l’association SEPas d’ma faute s’engage au quotidien...

    Loin des grands sapins, les marchés de Noël ruraux prennent racine dans l’oubli

    Chaque hiver, les projecteurs se braquent sur les grands...

    Contrepoint n°41

    Welsh’Fest : le plat qui va réchauf­fer Lille 

    Avis aux gourmands et aux amateurs de gastronomie ! Les samedi 29 et dimanche 30 novembre 2025, Lille accueillera un festival entièrement dédié au...

    Loin des grands sapins, les marchés de Noël ruraux prennent racine dans l’oubli

    Chaque hiver, les projecteurs se braquent sur les grands marchés de Noël qui attirent les foules dans les Hauts-de-France, d’Arras à Lille en passant...

    Noël Sur Les Quais de gare : la peur de tous les usagers de la SNCF

    « Maman, j’ai raté mon train », c’est la phrase que tous redoutent de devoir prononcer au moment des chassés-croisés des vacances d’hiver. Cette...