Plus

    Derniers articles

    Quelles solutions pour limiter les nuisances sonores autour de l’aé­ro­port de Lille-Lesquin ?

    Si la proximité d'un aéroport peut être un atout...

    Le LiDAR : comment cette nouvelle tech­no­lo­gie de l’IGN va révo­lu­tion­ner le monde de la cartographie ?

    Aider les secours, étudier les forêts ou encore rentabiliser...

    Le concert de Kanye West à Paris au cœur d’une polémique

    Le rappeur américain Kanye West proposait à l’Accor Arena...

    Fermeture du dernier Macumba de France : une page de l’his­toire des nuits lilloises se tourne

    Après des décennies au cœur des nuits festives, un lieu emblé­ma­tique s’apprête à baisser le rideau. Entre nostalgie et évolution des tendances, cette fermeture marque un tournant pour toute une géné­ra­tion de noctambules.

    Une ins­ti­tu­tion de la nuit tire sa révérence

    C’est une véritable icône des nuits festives qui s’apprête à dis­pa­raître. Après 49 années d’exis­tence, le Macumba d’Englos, dernier éta­blis­se­ment de la célèbre chaîne de dis­co­thèques, fermera défi­ni­ti­ve­ment ses portes le 23 février 2025. Faute de repreneur, son fondateur et pro­prié­taire a décidé de prendre sa retraite, mettant ainsi un point final à une époque marquante pour la culture nocturne française.

    Un lieu mythique depuis 1975

    Ouvert en 1975, le Macumba d’Englos faisait partie d’un réseau qui comptait jusqu’à 23 éta­blis­se­ments en France dans les années 70 et 80. Avec son archi­tec­ture si recon­nais­sable et sa salle centrale ronde, il a vu défiler des géné­ra­tions de fêtards . Des soirées à thème aux concerts d’ar­tistes emblé­ma­tiques des années 90 – 2000, l’é­ta­blis­se­ment a su évoluer avec les tendances tout en conser­vant son identité unique.

    Pour Jimmy, un habitué de longue date, cette fermeture à un goût américain : « Moi, c’était ma deuxième maison, mon QG. J’y allais pour les soirées années 90 – 2000, j’ai vu Larusso, Tragédie… C’était une ambiance qu’on ne retrou­vera plus ailleurs. »

    Un modèle en déclin

    La fermeture du dernier Macumba illustre le déclin des grandes dis­co­thèques en péri­phé­rie des villes. Comme l’ex­plique Dimitri Derepas, directeur d’ex­ploi­ta­tion du club : « Vendre un fonds de commerce de dis­co­thèque aujourd’­hui, surtout pour un grand éta­blis­se­ment comme celui-​ci, c’est de plus en plus rare. Les tendances ont changé, on pri­vi­lé­gie désormais les clubs plus petits, situés en centre-​ville et ouverts plus tôt. »

    Ce chan­ge­ment de modèle, accéléré par la crise du Covid-​19, a rendu la gestion des dis­co­thèques plus complexe. De plus, les banques sont de plus en plus réti­centes à financer des projets dans ce secteur, aggravant la situation pour les éta­blis­se­ments encore en activité.

    Une mobi­li­sa­tion des nostalgiques

    Face à cette fermeture imminente, les habitués du Macumba ne baissent pas les bras. Ludivine, une cliente fidèle, a lancé une pétition pour tenter de sauver l’é­ta­blis­se­ment : « Cher repreneur, pensez à nous ! Nous voulons continuer à y aller, danser et fêter ses 50 ans cette année. » À ce jour, plus de 8 000 signa­tures ont déjà été recueillies.

    Une dernière danse avant l’ex­tinc­tion des projecteurs

    Pour marquer la fin de cette aventure, le Macumba d’Englos organise une dernière grande soirée le week-​end des 22 et 23 février. « Même si le rideau tombe, les souvenirs que nous avons créés resteront gravés dans nos cœurs », peut-​on lire sur la page Facebook de la discothèque.

    Cette fermeture signe la fin d’une saga débutée en 1966 à Montpellier, avant que le concept ne se déploie à travers la France et même à l’é­tran­ger. Avec elle disparaît un pan de la culture des années 80 – 90, où les dis­co­thèques étaient des temples de la fête. Et si le Macumba s’apprête à s’é­teindre, son nom continue sans doute de résonner à travers le célèbre tube de Jean-​Pierre Mader… pour longtemps encore.

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver...

    Angoisse, Poil, Mouais… Ces villages aux noms qui font sourire

    La plupart des noms de villes, comme Lille, ne...

    Guerre en Ukraine : Un cessez-​le-​feu partiel accepté par Poutine et Zelensky

    Après des semaines de négociations, l’Ukraine et la Russie...

    Contrepoint n°37

    Angoisse, Poil, Mouais… Ces villages aux noms qui font sourire

    La plupart des noms de villes, comme Lille, ne nous semble pas problématique. Mais dans certains cas, on se demande ce qui s’est passé...

    Au menu, des frites, des frites, des frites !

    Symbole culinaire incontournable, la frite belge ne se limite pas à un simple accompagnement : elle est une véritable fierté nationale. D’après une étude...

    Quatre bières ori­gi­nales et bio que vous pourriez apprécier

    On a testé pour vous quatre bière biologiques belges. Un test qui illustre l’implantation de la bière bio dans les magasins bruxellois. Cantillon Gueuze La gueuze...