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    Figure de la révo­lu­tion égyp­tienne, Alaa Abdel Fattah a cessé sa grève de la faim

    Actuellement incarcéré dans la prison Wadi El-​Natroun au nord-​ouest du Caire, Alaa Abdel Fattah a cessé sa grève de la faim qui durait déjà depuis 7 mois. Ce vendredi 18 novembre, il fêtait ses 41 ans. À cette occasion, sa famille est venue lui rendre visite après plus d’un mois sans réelle nouvelle de lui. Sa sœur, Mona Seif, dénonce son état de santé qui s’est largement dégradé.

    La famille d’Alaa est venue lui rendre visite jeudi 17 novembre après qu’il ait annoncé avoir mis un terme à sa grève de la faim lundi dans une lettre. Cela faisait près d’un mois que sa famille n’avait pas pu lui rendre visite. Dans un post sur Instagram, Mona Seif revient sur l’état de santé de son frère qui a failli perdre la vie dans sa cellule : « On l’a vu. Il était fragile, vul­né­rable, émouvant, il voulait seulement nous avoir à ses côtés ».

    Grève de la faim comme seul moyen de protestation

    Suite à son incar­cé­ra­tion jugée arbi­traire, il avait entamé sa grève de la faim en avril 2022. Il n’ingérait qu’un verre de thé et une cuillère de miel, soit un total de 100 calories par jour pendant près de 7 mois. Depuis le 1er novembre, il refusait com­plè­te­ment de s’a­li­men­ter en enlevant ainsi les 100 calories à son compteur déjà peu élevé.

    Arrêté en 2019, Alaa Abdel Fattah avait écopé de 5 ans de prison en 2021 pour « diffusion de fausses infor­ma­tions », après avoir reposté sur Facebook un texte accusant un policier égyptien de torture. Le militant n’en n’était pas à sa première incar­cé­ra­tion, depuis 2005, il avait été arrêté à de nom­breuses reprises puis libéré sous caution. Militant com­mu­niste et défenseur des droits de l’homme, il combat fermement le régime égyptien. Alaa prend position sur les réseaux sociaux et sur son blog Manalaa qui remporte le prix RSF (reporters sans fron­tières) en 2005. Figure du mouvement Kifaya, visant à combattre le régime égyptien jugé trop auto­ri­taire, il avait contribué à renverser le gou­ver­ne­ment d’Hosni Moubarak au cours de la révo­lu­tion de 2011. Le militant est aussi l’auteur du livre You have not yet been defeated qu’il publie en 2021 et qui dépeint la longue lutte de toute une géné­ra­tion contre le système égyptien. Aujourd’hui, Alaa demeure la figure du mouvement pour la liberté égyp­tienne s’indignant cette fois-​ci contre le président Abdel Fattah Al-Sissi.

    Crise des droits humains en Égypte 

    Son combat ; dénoncer les incar­cé­ra­tions arbi­traires des détenus d’opinion en Égypte. Les constats d’Amnesty inter­na­tio­nal sont rudes à ce sujet, l’Égypte détien­drait plus de 60 000 pri­son­niers pour délit d’opinion. Amnesty dénonce ainsi une crise des droits humains dans tout le pays dirigé par Abdel Fattah Al-​Sissi où le peuple y est enfermé et réprimé pour simple récla­ma­tion de ses droits.

    Le démocrate de 41 ans, a choisi d’arrêter de boire et de manger à l’ouverture de la COP 27 se tenant à Charm el-​Cheikh en Égypte. Très vite son cas a suscité l’intérêt des chefs d’État en dépla­ce­ment dans le pays. Certains diri­geants poli­tiques comme Rishi Sunak, le ministre anglais, Olaf Scholz, le chan­ce­lier Allemand ou Emmanuel Macron, s’inquiètent de son état de santé et réclament sa « libé­ra­tion immédiate ». Le combat du pri­son­nier politique se médiatise et prend la forme du hashtag « Free Alaa » sur les réseaux sociaux. Sa survie est aujourd’hui plus qu’importante pour le maintien de l’ordre politique en Égypte.

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