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    Hier et aujourd’hui elles se battent contre le cancer du sein

    Chaque année, Octobre rose sen­si­bi­lise les femmes et sauve des vies. Delphine, Suzan et Chantal, trois femmes cou­ra­geuses qui ont été atteintes d’un cancer du sein, nous racontent leur combat à trois périodes différentes.

    En 2022, « 61 214 nouveaux cas de cancer du sein » ont été diag­nos­ti­qués en France, explique la docteure Hajjaji, oncologue spé­cia­liste du cancer du sein. Mais « près de trois quarts de ces femmes sont en rémission ». Grâce à Octobre rose, les femmes se font dépister et soigner plus tôt, même si « 20 000 cancers du sein pour­raient être évités chaque année ». Voici trois témoi­gnages qui prouvent que ce cancer peut être vaincu.

    Chantal a été atteinte d’un cancer du sein en 1984 © P. Revercez

    1984, un mot tabou

    Le regard perdu dans les souvenirs, Chantal raconte comment elle l’a découvert : « J’ai vu à la télé une femme se faisant opérer du cancer du sein. Je me suis auto-​palpée, j’ai senti quelque chose de bizarre ». À 42 ans, elle n’avait jamais été suivie par un gyné­co­logue. Un radio­logue lui annonce, « c’est un cancer ». Deux semaines plus tard elle entre à l’hôpital, on lui enlève le sein car le cancer est trop avancé. S’ensuivent six mois dou­lou­reux de chimio où Chantal a été soutenue par sa famille : « mon entourage m’a beaucoup soutenu, c’était important pour moi, j’ai réussi à guérir ». Durant toute la maladie, elle est restée « coquette » et n’a pas « perdu un seul cheveu ». En 1984, le « mot cancer était tabou pour moi ». Le contact avec les gens l’a aidé à se sentir mieux. Aujourd’hui, elle est heureuse de voir que les choses ont changé : « c’est bien mieux main­te­nant, les femmes sont plus aidées, c’est important. C’est quelque chose que j’aurais aimé connaître ».

    Suzan a été atteinte de son premier cancer du sein en 2000 ©P. Revercez

    2000, Suzan affronte deux cancers

    C’est à 45 ans que Suzan apprend son premier cancer du sein. « Je l’ai pris avec force » explique-​t-​elle, « je savais qu’un jour je pourrais être porteuse de la maladie car il y en avait déjà eu dans ma famille ». Mais cinq ans plus tard, le couperet tombe à nouveau, Suzan est atteinte d’un deuxième cancer, sur l’autre sein. À ce moment-​là, Suzan est infir­mière en bloc opé­ra­toire, une force pour elle : « je pense que le fait d’avoir côtoyé des gens atteint de cancer m’a aidé. » Elle n’a jamais arrêté de tra­vailler, soutenue par son patron qui a ajusté ses heures : « je me suis dit, je ne suis pas malade, je continue de faire ma vie ». Commencent alors les séances de chi­mio­thé­ra­pie qui n’avaient pas été néces­saires lors du premier cancer. Un mois après, elle prend la décision de « tout raser », car elle commence à perdre ses cheveux. Suzan parle de son expé­rience avec une forme de fierté : « J’ai continué à prendre soin de moi. Il faut vraiment que les femmes se bichonnent » assure-t-elle.

    Delphine se bat contre le cancer du sein depuis 2021 © MademoiselleLuna

    2021, Dj malgré tout

    Aujourd’hui, Delphine est engagée pour Octobre rose. Deux ans plus tôt, le verdict était tombé pour elle. À 46 ans, elle apprend être atteinte d’un cancer du sein, après sa mère et sa grand-​mère. Deux jours après, accueillie dans une « clinique du sein » en Belgique, elle se retrouve dans une atmo­sphère sécu­ri­sante : « je suis ressortie de chez l’oncologue beaucoup plus confiante dans mes chances de guérison. » Soutenue par sa famille et le personnel médical, Delphine voit cette clinique « un peu comme une deuxième famille ». Malgré tout, elle décide de se battre et de « montrer ce qu’elle vit » en affichant notamment un crane sans cheveux sur Instagram. Son métier de Dj, elle a décidé de le continuer : « c’est vraiment quelque chose qui me fait du bien, la musique est un moteur ». Pour Delphine « la clé de tout ça c’est de se lever le matin et de se demander : qu’est-ce que je veux faire ? » le plus important est de s’écouter.

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