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    Le vélo déraillerait-​il à Lille ?

    Si la pratique du vélo revêt de nombreux bienfaits pour le corps et l’esprit, son usage est au centre de contro­verses. À Lille, les cyclistes ne pourront offi­ciel­le­ment plus pédaler dans les rues ou places piétonnes entre 11 h et 22 h et entre 11 h et 19 h le samedi et ce, à compter du 6 novembre.

    « Monsieur, on descend du vélo ! »

    35 €, c’est la contra­ven­tion à laquelle vous et votre bécane vous vous exposez en cas de non respect de l’arrêt municipal, en vigueur depuis le 9 octobre. Rapidement, la mesure divise. Même s’il s’y tiendra, la nouvelle inter­dic­tion laisse quelque peu cir­cons­pect ce jeune homme : « Je peux rouler doucement et éviter le monde », avant d’ajouter qu’il « comprend » cette décision de la marie. Un autre cycliste s’avance : « c’est peut-​être une bonne solution d’exclure les vélos si on a la pos­si­bi­lité d’avoir un iti­né­raire bien balisé et bien fait à côté ». 

    En revanche, l’acquiescement, et même le sou­la­ge­ment se ressent chez les piétons : « Je pense que lorsqu’il y a beaucoup de monde, c’est pas plus mal, concède Antoine. J’ai déjà été percuté deux fois par un vélo, mon épouse a été aussi bousculée ». 

    Les deux types de zones concer­nées par la nouvelle réglementation

    Aucun procès d’intention fait aux cyclistes

    Car la régle­men­ta­tion pénalise le plus les livreurs, la muni­ci­pa­lité insiste sur son caractère préventif et néces­saire « pour vivre en bonne harmonie ». Ne s’agissant aucu­ne­ment d’un dis­po­si­tif anti-​cycliste pour l’adjoint aux mobilités, Jacques Richir, il est surtout question de risque acci­den­to­gène : « Quand la pratique du vélo augmente, le risque d’accident augmente également ». Selon la mairie, 10 % des trajets se font à vélo à Lille, contre 2 % il y a plusieurs années.

    Le 6 novembre marque la fin de la tolérance pour les usagers de vélo, trot­ti­nettes et autres engins à roulettes. ©Hervine Mahaud

    « Il est urgent de sécuriser nos routes » 

    Le mouvement Vélorution — anagramme de révo­lu­tion — a déposé un vélo blanc sur les lieux de l’accident mortel d’un cycliste de 53 ans, fauché le 7 octobre par une voiture près du CHU de Lille. Cet hommage dispose également d’un message : agir concrè­te­ment pour la sécurité des deux roues. « Ce vélo blanc appelle à la vigilance, alors que les amé­na­ge­ments de sécurité sont insuf­fi­sants et mal posi­tion­nés », fulminent les membres du collectif. Vélorution indique avoir cosigné une lettre ouverte pour une pratique sûre du vélo à Lille et dans la métropole, « la pétition a recueilli plus de 6 100 signa­tures », assure l’un d’eux.

    Lille la mauvaise élève

    Le Baromètre des villes mar­chables, dont les résultats ont été dévoilés avant la décision de Martine Aubry, situe la ville de Lille à la 204e place sur les 236 communes évaluées, avec la note globale de 8,6 sur 20. Cette esti­ma­tion est basée sur la réponse de 349 usagers. La question est : l’arrêté municipal pourra-​t-​il venir à la rescousse de nos piétons mécontents ?

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