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    Les « bureaux du cœur » : quand les entre­prises aident les personnes en détresse

    Accueillir les personnes dans la précarité dans des locaux non occupés, c’est l’idée des bureaux du cœur.

    En France métro­po­li­taine, 2,3 millions de personnes vivent dans une précarité extrême. Cette grande pauvreté touche souvent les étudiants et jeunes adultes sans travail. Mais comment garder un emploi stable, lorsqu’on ne sait même pas où passer la nuit ? Un cercle vicieux dont il est difficile de sortir, et qui éloigne, chaque jour, un peu plus les néces­si­teux du reste de la société. 

    Pour venir en aide aux personnes dans la précarité, plusieurs diri­geants nantais ont eu une idée : ouvrir des bureaux le soir ou le week-​end à des personnes dans le besoin. Le but ? Favoriser l’accueil et le déve­lop­pe­ment des personnes isolées, en leur offrant un lieu où loger ; offrir un cadre de stabilité, de sécurité et d’intimité afin qu’ils puissent se concen­trer sur leur réin­ser­tion au sein de la société. 

    L’occupation des locaux se répartit sur une période de trois à six mois. La démarche est acces­sible aux étudiants en situation de pauvreté, mais également aux femmes ayant subi des violences, ou à des personnes en réin­ser­tion. Les seuls critères requis sont les suivants : être une personne seule, majeure, sans problème d’addiction ni d’hygiène, sans passé judi­ciaire pour des raisons de moeurs, violences sur personne ou crime, et ne néces­si­tant pas de suivi médical spécifique.

    Cette aventure huma­ni­taire consiste en une expé­rience solidaire unique, basée sur la confiance et sans barrière monétaire. Elle permet à une entre­prise de partager ses locaux afin d’offrir un accueil indi­vi­duel à l’invité, grâce à un endroit modulable qui convient à tous. Pour ce faire, il lui suffit de mettre à dis­po­si­tion du matériel simple et peu coûteux : un coin lit ou canapé, un accès aux toilettes (avec douche si possible), ainsi qu’un minimum cuisine (micro-​onde, frigo et couverts). Une fois la journée de travail terminée, le béné­fi­ciaire social pourra trans­for­mer le lieu en espace de nuit. Au petit matin, il réamé­na­gera le local en espace de travail, comme il l’avait trouvé la veille avant d’arriver. Ce sera également l’occasion de le rap­pro­cher du monde de l’entreprise, et de socia­li­ser avec des poten­tiels futurs collaborateurs.

    À l’heure actuelle, l’association compte 22 délé­ga­tions locales en France, et plus de 130 entre­prises par­ti­ci­pantes. La délé­ga­tion lilloise, située à Marcq-​en-​Baroeul, a fêté sa première année récemment, et continue d’aider des personnes qui ne s’en sortaient plus finan­ciè­re­ment. 

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