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    Les caméras dans les VTC sont-​elles néces­saires pour la sécurité des chauf­feurs et des clients ?

    Depuis quelques mois, le débat sur la présence de caméras dans les voitures VTC revient. Les agres­sions se mul­ti­plient, des clients piégés ou encore des chauf­feurs agressés, poussant le monde des VTC à s’équiper pour la sécurité de tous. 

    Plusieurs agres­sions ont été consta­tées ces derniers mois dans la région Lilloise ou encore en Ile-​De-​France. Là où le monde des VTC est en expansion, on y retrouve une certaine insé­cu­rité. À Paris, une jeune femme de 24 ans appelle un Uber aux alentours de 23h. Ne se sentant pas assez en sécurité pour rentrer seule la nuit, elle préfère choisir la solution censée être la plus sûre : commander un Uber. Seulement, une fois dans la voiture, le chauffeur annule sa course et laisse une musique « roman­tique » envahir le VTC. Assez intriguée par la situation, la jeune femme demande au chauffeur ce qui se passe. Sa réponse fut glaçante : « Ayez confiance, ça va bien se passer ». Après de nombreux échanges où la victime demande à sortir du véhicule, la réponse du chauffeur est toujours négative. Prise de court, la seule solution qui s’offre à elle est d’ouvrir la porte et de sauter alors que le véhicule est toujours en marche.

    Suite à cette tentative d’agression, la victime a alerté plusieurs fois Uber. Le service de VTC a répondu plusieurs semaines plus tard par un tweet : « Nous sommes toujours en contact avec la victime pour lui apporter notre soutien. Nous sommes à ses côtés si elle souhaite porter plainte et four­ni­rons toute infor­ma­tion aux autorités publiques. ». Pourtant, le chauffeur continue d’exercer et le trau­ma­tisme de la victime est toujours présent.

    En 2019, Uber rendait public des chiffres ter­ri­fiants. Le rapport faisait état de 3 045 agres­sions sexuelles subies durant un trajet en Uber et 9 meurtres. Une personne employée par Uber, Tony West avait justifié ces actes, au New York Times, comme étant « le reflet de la société qu’il sert ». Expliquant ainsi que plusieurs mesures ont été mises en place afin d’assurer la sécurité de leurs clients tel que l’obligation d’un casier vierge pour les chauf­feurs et un bouton de signa­le­ment pour les victimes sur l’application. Seulement, ces solutions ont-​elles résolu les problèmes d’agressions ? 

    Des agres­sions touchant les clients et les chauffeurs.

    Selon plusieurs entre­prises de VTC, les chauf­feurs et chauf­feuses signa­le­raient autant de cas que les passagers et pas­sa­gères. En octobre dernier, c’est un chauffeur lillois, Anthony, qui a été agressé par des clients. La scène diffusée par Brahim Ben Ali, secré­taire de l’intersyndicale nationale des VTC, est devenue virale sur les réseaux sociaux. C’est les cris et la réaction d’Anthony qui a poussé ses agres­seurs à prendre la fuite. Une scène trau­ma­ti­sante filmée par la caméra de vidéo­sur­veillance qu’il avait installé quelques mois plus tôt dans son véhicule. Ce dis­po­si­tif a permis de trouver plus faci­le­ment les agres­seurs et donner du crédit à l’agression racontée par le chauffeur. Les clients étaient en réalité connus des services de police. Cette agression a réveillé les consciences et ainsi relancé le débat sur la présence obli­ga­toire des caméras dans les VTC. Ce système a en réalité déjà fait ses preuves et serait la meilleure solutions pour éviter les agres­sions qui se sont mul­ti­pliés ces derniers mois. La caméra étant une véritable arme de dis­sua­sion. 

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