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    Les écrans et les jeunes, une consom­ma­tion excessive qui inquiète

    1h04 : C’est le temps moyen qu’un enfant entre 2 et 5 ans passe sur les écrans dans les Hauts-​de-​France. Dans la ville de Lille, la consom­ma­tion excessive d’outils numé­riques comme les smart­phones à un âge aussi jeune, inquiète les spécialistes.

    Rien ne semble arrêter la tempête numérique qui sévit dans le monde. Dans le Nord, une étude publiée par le Conseil Economique Social Environnemental et Régional des Hauts-​de-​France (CESER) alerte sur les dérives de la consom­ma­tion des écrans chez les ado­les­cents. Ce document affirme que chez les 11 à 18 ans, 65% d’entre eux passent au minimum 3h par jour devant un écran en semaine. Parmi eux, 43% passent jusqu’à 6h par jour le weekend, les enfermant ainsi dans une bulle numérique sans fin. Ces chiffres ne sont pas sans consé­quences pour le bien-​être et l’é­qui­libre mental et psy­cho­lo­gique des jeunes ado­les­cents. Selon l’INSEE, en 2023, 19 % des 15 – 19 ans et 14 % des 20 – 34 ans déclarent avoir « une envie obsédante d’être devant un écran au moins une fois par semaine ». Un baromètre Ipsos/​Macif (2022) indique que près de 70 % des jeunes de 16 – 30 ans estiment « avoir perdu le contrôle », entrant peu à peu dans une forme de dépendance.

    Une consom­ma­tion excessive qui inquiète les parents et les acteurs locaux

    Pour lutter contre ce fléau, la mairie de Lille a lancé une campagne de pré­ven­tion. Cette action, appelée « Écrans et enfants : Lille agit », a pour but de sen­si­bi­li­ser les familles aux risques latents de la sur-​exposition aux outils numé­riques. Elle propose ainsi de nom­breuses activités ludiques et fami­liales comme des jeux de société, des activités en extérieur ou des visites de biblio­thèques pour que l’enfant soit immergé dans un envi­ron­ne­ment qui lui cor­res­pond. Ce dis­po­si­tif met également en place des actions de pré­ven­tion à des­ti­na­tion des parents. Ces recom­man­da­tions péda­go­giques proposent notamment des conseils pratiques dans l’intérêt de l’enfant comme ne pas utiliser de télé­phones à table ou ne pas les utiliser lors du trajet pour l’école.

    Ces ini­tia­tives sont notamment saluées par les parents qui se retrouvent parfois aban­don­nées face à l’ex­plo­sion des réseaux sociaux. Rosa, jeune mère de deux enfants, se retrouve parfois impuis­sante. Travaillant près de 45h dans une boutique de prêt à porter, elle n’a pas toujours le temps de sur­veiller les activités de ces petits sur les sites internets. « Je ne m’étais jamais posée la question du temps passé devant les écrans, jusqu’à ce que mon fils prenne du poids… J’ai réalisé que mon fils passait plus de quatre heures par jour scotché aux écrans. Maintenant je suis vigilante. » 

    Malgré l’é­mer­gence flo­ris­sante du marché du numérique dans la métropole lilloise, l’action col­lec­tive reste la meilleure action pour lutter contre la consom­ma­tion excessive des écrans chez les jeunes, enclins à tomber dans l’ad­dic­tion et la dépendance.

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