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    LILLE, NOUVELLE SCÈNE TECHNO ?

    Les plus initiés à la techno connaissent la renommée de Berlin, de Londres ou bien même d’Anvers. La capitale du Nord qui tente de devenir un vivier artis­tique pour cette musique a des atouts dans sa manche.

    Lundi 31 octobre, Halloween envahit les rues de Lille. Monstre, sorcière, et autres dégui­se­ments pullulent. Aux couleurs orangées, la ville se remplit d’événements en tous genres. Sur les mêmes tons que cet été indien, une affiche nous inter­pelle. Elle annonce une soirée pour le moins impor­tante, tenue à l’Aéronef. Ce soir, le cœur de Lille battra au son du collectif Casual Gabberz. 

    Regroupant cinq artistes Paul Seul, Aprile, Von Bikrav, Evil Grimace, ou encore Claude Murder, le groupe parisien organise des évé­ne­ments inspirés du style Gabber. Une nuit spéciale réunis­sant de nombreux artistes invités pour l’occasion. Les célèbres Yoshiko ou MAD DOG se retrouvent sur scène pour faire vibrer une com­mu­nauté de plus en plus impor­tante dans le Nord. Deux groupes lillois par­ti­cipent également, en première partie de concert, démon­trant la lente pro­gres­sion de talents dans notre région. 

    Depuis quelques années main­te­nant, la région du Nord voit fleurir de nombreux col­lec­tifs de musique élec­tro­nique. Le plus célèbre reste le Jardin Électronique qui chaque saison propose le temps d’un week-​end une sélection diver­si­fiée du genre musical. Le dernier en date regrou­pant sur deux jours Étienne de Crécy ou encore Charly Sparks, dans un concert en pleine nature au rythme d’une musique toujours plus technique. 

    Si pro­gres­si­ve­ment cette entre­prise artis­tique s’est installée dans le paysage lillois, elle inspire surtout de plus jeunes groupes à se former. La liste non exhaus­tive de col­lec­tifs techno ces dernières années semble exploser. Regroupant toujours plus de monde et diver­si­fiant toujours plus ce style ainsi que ces artistes. L’on ne compte plus les évé­ne­ments, officiels ou officieux, se tenant dans dif­fé­rents clubs, caves ou même en plein air. Même des bars asso­cia­tifs voient le jour, offrant chaque soir jusqu’à 2h du matin des concerts gratuits. De célèbres boîtes de nuit se sont mises à la page, et offrent désormais des créneaux, voire des soirées entières pour cette com­mu­nauté. Même si pour l’instant Lille reste une niche musicale, il semble que son avenir au sein du genre élec­tro­nique soit radieux. Ne reste plus qu’à découvrir celle ou celui pouvant rivaliser avec les plus grands noms de cette musique.

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