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    Neuf infos à connaître sur l’Atomium. Le plus belge des monuments

    Connaissez-​vous l’Atomium ? Sûrement. En connaissez-​vous les secrets et les coulisses ? Pas sûr. De l’ex­tra­va­gant à l’é­mou­vant, Contrepoint vous propose d’en savoir un peu plus sur cet édifice intemporel.

    165 milliards de fois

    C’est le nombre astro­no­mique auquel l’atome a été agrandi. Il s’agit du cristal élé­men­taire de fer. Un symbole de la science et du progrès tech­no­lo­gique. 

    L’Atomium devait être démonté au bout de six mois

    « L’Atomium a été une révé­la­tion lors de l’Exposition uni­ver­selle de 1958 », insiste Yvonne Boodts. Construit la même année par l’ingénieur André Waterkeyn, le plus célèbre des cubes (eh oui, il s’agit en fait d’un cube !) belges n’avait pas vocation à durer. Ce sont peut-​être les 41 454 412 visiteurs de l’Exposition de 1958 qui ont pesé dans la balance pour le conserver. Et le succès perdure : en 2024, l’Atomium a atteint le record de 844 000 visiteurs. 

    L’ascenseur le plus rapide d’Europe

    Pour admirer la vue ou pour déjeuner dans les deux res­tau­rants, nul autre choix que de prendre l’ascenseur. Attention, pas n’importe lequel : le plus rapide d’Europe en 1958 ! Il circulait à 5 m/​s, soit 18 km/​h. La machine pesait 12 tonnes et deux heures ont été requises pour la hisser et la placer en haut de la sphère supérieure.

    Un seul défaut

    « Si l’Atomium a un défaut, je crois que c’est celui-​là », reconnaît la porte-​parole au troisième étage, où passe un large et long tube en guise d’ascenseur. Il est le seul moyen pour les personnes en situation de handicap d’admirer le panorama, doté d’une vue splendide à 360 degrés. Un fauteuil roulant ne peut ni se glisser dans le musée ni au sein des sphères évé­ne­men­tielles. Par consé­quent, l’entrée est gratuite pour toute personne en situation de handicap.

    3 000 femmes recrutées

    En 1958, l’Atomium doit briller. Pour ce faire, un recru­te­ment par­ti­cu­liè­re­ment sélectif est organisé : 3 000 femmes audi­tionnent, seules entre 200 et 380 sont retenues. « Elles ne devaient pas fumer, ne pas boire, ne pas danser, ne pas être vues en compagnie d’un homme… Leur régime était drastique. Elles ont gran­de­ment contribué à l’attractivité de l’Atomium, c’est elles qui orga­ni­saient les visites guidées dans ses couloirs laby­rin­thiques. » 

    L’amour

    La main dans la main, les yeux dans les yeux… L’amour fait partie inté­grante de l’Atomium. Depuis le troisième étage, à 102 mètres d’altitude, les demandes de mariages sont monnaie courante. « Pour les 60 ans de l’Atomium, on a invité un millier de couples qui fêtaient leur noce de diamant. C’était magni­fique. Beaucoup se remé­mo­raient l’Exposition de 1958 », confie fièrement l’organisatrice de l’événement, Yvonne Boodts.

    Des ouvriers non protégés

    Un casque jaune sur la tête et une légère tenue, et c’est tout. De toute origine, les ouvriers ont construit les neuf sphères sans aucune pro­tec­tion. « Il n’y a pas eu de morts, c’est un miracle », souffle Yvonne Boodts. « C’est impen­sable de tra­vailler dans ces condi­tions aujourd’hui », déclare Marc, qui monte d’atome en atome pour s’assurer de leur entretien et de leur solidité.

    Des enfants dormaient dans l’une des sphères

    On l’appelait « La boule des enfants ». Jusqu’en 2021, des groupes d’enfants pouvaient passer une nuitée dans l’une des sphères. « On a pris la décision d’arrêter en 2021, pour libérer plus d’espace », déclare Yvonne Boodts. 

    Indochine y a chanté

    Le 14 septembre 2017, le célèbre groupe français a enflammé l’atomium. Pas de panique, l’acier inoxy­dable a bien résisté. 

    Place de l’Atomium 1, Bruxelles. Ouvert du lundi au dimanche inclus, de 10h à 18h. 8,50€ pour les étudiants, 16€ pour les adultes, 14€ pour les seniors, 8,50€ pour les enfants, gratuit pour les personnes
    à mobilité réduite.

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