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    Que pensent les étudiants lillois de la démission de Martine Aubry ?

    Coup de tonnerre à Lille. Après plus de 24 ans soli­de­ment assise sur son fauteuil de maire, Martine Aubry a annoncé la semaine dernière lors d’une confé­rence de presse qu’elle allait démis­sion­ner de ses fonctions mi-mars.

    Les 61 membres du conseil municipal lillois auront une décision forte à prendre lorsqu’ils se réuniront aux environs du 20 mars : qui succèdera à Martine Aubry ? L’expérimentée élue a exprimé le souhait de passer le relais à Arnaud Deslandes, son fidèle adjoint. Pour valider la nomi­na­tion, il faudra obtenir la majorité. L’objectif est clair. Poursuivre l’hé­gé­mo­nie socia­liste lors des élections muni­ci­pales 2026. Depuis le début du 21e siècle, la capitale des Flandres a consolidé sa place sur le podium des villes uni­ver­si­taires en France avec plus de 100 000 étudiants. C’est le moment idéal pour partir à leur rencontre et obtenir leur point de vue sur le mouvement qui règne Place Augustin Laurent.

    Hans, 21 ans, étudiant en master droit inter­na­tio­nal et européen à l’Université de Lille : « Je déplore le fait qu’elle ait choisi de démis­sion­ner alors que les élections muni­ci­pales sont dans un peu plus d’un an. C’est comme une stratégie pour faire connaître son adjoint qu’elle présente comme son suc­ces­seur. Donc, je pense que c’est une manœuvre poli­ti­cienne au lieu d’une démission purement per­son­nelle. Concernant sa politique envers la jeunesse, je n’ai pas l’impression qu’elle ait eu un si grand impact que cela. Ce qu’elle a fait pour les étudiants n’est pas ce qui me vient en tête en premier ».

    Lucas, 23 ans, Lillois d’origine, ancien étudiant à l’Université Catholique de Lille désormais à l’IEJ Paris : « C’est un vrai tournant. Elle a laissé son empreinte avec de nombreux projets. Lille est devenue une ville super attrac­tive pour les étudiants, avec une vie cultu­relle hyper riche, des infra­struc­tures moder­ni­sées et un cadre de vie plutôt sympa. Mais de l’autre, le gros problème, c’est le logement. C’est hyper demandé et la mairie n’a pas réussi à contenir cette flambée. Ce sera inté­res­sant de voir comment son suc­ces­seur va gérer les choses ».

    « On voit de plus en plus d’étudiants précaires à Lille »

    Sarah, 23 ans, vient de terminer son cursus à AMOS Business School : « La fin du mandat de Martine Aubry en tant que maire de Lille marque la fin d’une époque pour notre ville. Je pense que sa politique n’a pas eu un impact majeur sur notre quotidien. Toutefois bien que ses poli­tiques sociales aient parfois été décon­nec­tées de nos pré­oc­cu­pa­tions étu­diantes, ses ini­tia­tives cultu­relles ont contribué à renforcer un levier de cohésion essentiel dans notre vie ».

    Kilian, 21 ans, étudiant à l’ École Supérieure de Journalisme de Lille : « J’ai été surpris par cette annonce. On savait qu’elle était sur la fin et qu’elle allait pro­chai­ne­ment laisser sa place mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle démis­sionne. La manière m’a beaucoup surpris. On voit de plus en plus d’étudiants précaires à Lille qui galèrent. C’est assez flippant. Elle a tenté d’apporter de belles choses comme par exemple les repas à 1 euro au CROUS (C’est l’Assemblée Nationale qui a voté ce dis­po­si­tif suite à une pro­po­si­tion du groupe socia­liste : NDLR). Mais on ne peut pas dire que sa politique a apporté au monde étudiant ».

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