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    Sans-​abri : les asso­cia­tions tirent la sonnette d’alarme

    « Il faut que le grand public se rende compte qu’il y a des gens dans la rue. » L’Abej soli­da­rité, la Fondation Abbé- Pierre et la Fédération des acteurs de la soli­da­rité dénoncent le manque de places d’hébergement pour accueillir les personnes sans domicile fixe. Il y a deux semaines, ces asso­cia­tions ont manifesté devant la gare Lille Flandres pour témoigner de leur inquiétude.

    Selon une étude de la Métropole euro­péenne de Lille, 3 000 personnes sont sans domicile fixe. « On ne peut pas s’endormir le soir en pensant que ce chiffre est normal » estime une repré­sen­tante de l’Abej soli­da­rité. Le manque de places d’hébergement est le résultat de la crise éco­no­mique couplée au flux migra­toire. Beaucoup de personnes migrantes sont arrivées sur le ter­ri­toire français sans avoir de solution d’hébergement fiable, constatent les asso­cia­tions. Par ailleurs, les personnes sans-​abri restent dans les centres d’hébergements par manque de logement. Conséquences, cela occupe des places alors que d’autres personnes sont dans le besoin.

    L’éternel problème de l’hiver

    Durant le seul mois de décembre, près de 2 500 personnes ont appelé le 115 sans obtenir de solution, déplore Vincent Morival, bénévole de l’association Abej soli­da­rité. Même si le nombre de places a augmenté depuis la crise du Covid, il reste insuf­fi­sant. L’accueil de jour de l’Abej situé rue Solférino a vu sont taux d’occupation augmenter de 40 % en décembre dernier selon Isabelle Fourot de la Fondation Abbé-Pierre. 

    Des familles à la rue après l’évacuation du bidon­ville des Pyramides

    © Honorine Soto

    À Lille, le terrain de l’avenue Léon-​Jouhaux plus connu sous le nom du bidon­ville des « Pyramides » a été évacué le mois dernier. C’est vers 6 h 30, le 11 janvier dernier, que la police a exécuté la mesure décidée par le tribunal début décembre. Plusieurs famil­lesde Roms, (64 femmes, hommes et enfants selon la pré­fec­ture) se retrouvent sans abri. Le préfet de la région Nord, Georges-​François Leclerc, était présent pour super­vi­ser les opé­ra­tions qu’il avait jus­ti­fiées par « des condi­tions de vie indignes et dan­ge­reuses, et des risques sani­taires et d’incendies ».

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